Menu

mardi 22 décembre 2015

Tabagisme passif : comment l’éviter ?



On le sait, la cigarette tue. Mais qu’en est-il des personnes, à proximité des fumeurs, qui inhalent sans même s’en rendre compte les fumées toxiques ? Le Docteur Nadia Lahlou nous éclaire sur le tabagisme passif.
Qu’est-ce que le tabagisme passif ?
Pour commencer, il faut savoir que tout le monde est concerné par le tabagisme passif : de près ou de loin, les non-fumeurs mais aussi les fumeurs, les adultes comme les enfants, et même les bébés.
« Il s’agit de l’inhalation involontaire de la fumée de cigarette, par une personne qui n’est pas en train de fumer. Cette fumée a une double origine : celle qui s’échappe directement de la cigarette et celle que le fumeur expire », explique le Docteur Nadia Lahlou, Directrice scientifique de Tabac-Info-Service et médecin tabacologue au Groupe hospitalier Paris Saint Joseph.
La fumée qui se balade dans l’air ambiant et que l’on respire serait constituée de plus de 4000 substances chimiques nocives pour notre santé. On y trouve notamment du gaz (monoxyde de carbone), du goudron, de la nicotine, des produits irritants…
La fumée de tabac représente la source la plus dangereuse de pollution de l’air domestique car nous y sommes exposés à tout âge et constamment, sans même nous en rendre compte.
Certes, la concentration de fumée inhalée par un non-fumeur est plus faible que celle d’un fumeur, mais ces petites quantités de fumée, à force d’être répétés peuvent avoir un impact sur notre santé. En particulier chez les personnes les plus sensibles comme chez les bébés et les jeunes enfants.
Des conséquences à ne pas négliger…
Le degré de nocivité du tabagisme passif dépend à la fois de la durée et de l’intensité de l’exposition. « Parler 5 minutes avec un fumeur devant votre lieu de travail, ne fait pas exploser vos facteurs de risques ! », précise la spécialiste.
On estime en revanche à plus de 1000 le nombre de décès par an liés au tabagisme passif. L’inhalation de cette fumée peut aggraver certaines pathologies mais aussi favoriser l’apparition de certaines.
Les premiers concernés, et les plus sensibles sont évidemment les plus petits. Chez les nourrissons trop exposés, le risque de mort subite et de complications au niveau respiratoire est plus élevé qu’un bébé qui est moins exposé aux fumées.
Les enfants dont l’un des deux parents est fumeur ont un risque plus élevé de développer des infections respiratoires (pneumonie, bronchite…), mais également des otites, leur système ORL étant sensibilisé. Ils ont aussi plus tendance à développer de l’asthme, et s’ils sont déjà asthmatiques, les crises peuvent être plus nombreuses et plus importantes.
Enfants et adultes peuvent aussi être irrités et ressentir une gêne au niveau du nez, des yeux ou de la gorge.
Chez les plus grands, la fumée de cigarette altère les parois des artères et double le risque d’accident vasculaire cérébral.
Les autres complications rencontrées sont les mêmes que pour les enfants : troubles respiratoires ou oculaires, augmentation des risques d’asthme...
Sachez que si vous êtes non-fumeur mais que votre conjoint fume, le risque de développer un cancer du poumon augmente de 25 %.
En plus des risques de cancer bronchique et cancer du sein encourus, l’exposition régulière à la fumée augmente de 50 % les risques de mourir d’une crise cardiaque.
Sources : www.inpes.sante.fr
Comment l’éviter ?
Plus des trois quarts des personnes déclarent être gênées par la fumée des autres. « Le respect doit être de mise quel que soit l’endroit où le fumeur se trouve. Un fumeur est libre de fumer, en ayant conscience des risques qu’il prend, mais il ne doit en aucun cas imposer ce choix personnel aux autres », explique le Dr Nadia Lahlou.
Il y a donc certaines règles de bonne conduite à respecter pour que fumeurs et non-fumeurs vivent ensemble.
Depuis 2007 il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public, dans l’ensemble des transports en commun et dans les enceintes d’établissements destinés à l’accueil ou à la formation de mineurs.
« Le mieux est encore d’arrêter de fumer bien sûr, mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire… Sinon, il faudrait commencer par bien respecter les lois sur la consommation de tabac. Dans les lieux privés, l’abstinence temporaire peut être une solution. Lors d’un trajet en voiture par exemple, le fumeur peut opter pour des substituts à prendre par voie orale (chewing-gum, pastilles…), ce qui empêchera donc d’enfumer tout l’habitacle. », précise la tabacologue.
Les bébés et les enfants étant particulièrement sensibles, il faut être vigilants lorsqu’un petit est à proximité, et s’éloigner pour fumer.
Chez soi aussi on peut mettre en place des règles : fumer sur le balcon ou à la fenêtre uniquement…
En conclusion, pour éviter le tabagisme passif, chacun doit faire attention à l’autre et respecter le choix des non-fumeurs et ne pas les intoxiquer.

1 commentaire:

  1. DOWNLOAD $12,234 in 2 months Casino App?

    Let me get it right.

    I dont care about sports. Never cared less.

    I tried EVERYTHING from stocks & forex to internet marketing and affiliate networks.. I even made some money but then lost it all away when the stock market went south.

    I think I finally found it. Download Now!!

    RépondreSupprimer