Selon une étude menée auprès des femmes de fortes corpulences par l’Université de Washington, le tabagisme interfère chez les femmes obèses avec leur capacité de percevoir le goût des graisses et des « sucreries », les entraînant à en consommer encore plus. En effet, selon les chercheurs, le tabagisme semble favoriser la consommation d’aliments gras ou sucrés. Pour parvenir a cette conclusion, le Dr Yanina Pepino, professeur adjoint de médecine à la Faculté de médecine de l'Université de Washington et le Pr Julie Mennella, biopsychologue au Centre Monell de Philadelphie ont suivi 4 groupes de femmes âgées de 21 à 41 ans :
• 14 femmes fumeuses et obèses
• 11 femmes obèses non fumeuses
• 10 femmes fumeuses de poids normal
• 12 femmes non fumeuses de poids normal.
Les femmes ont dû goûter plusieurs puddings à la vanille contenant des quantités variables de matières grasses et devaient en apprécier la douceur et l'onctuosité, des qualités liées à la teneur en sucre et en matières grasses.
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Le tabagisme pourrait ainsi renforcer encore plus l’obésité. D’ailleurs, ajoutent les chercheurs, il n'existe aucune preuve démontrant que le tabagisme contribue à maintenir un poids santé à long terme. Dans le cas des femmes, le tabagisme peut rendre les choses encore pires qu'on ne le pensait.
L’étude rendue publique dans la revue Obesity, apporte un argument supplémentaire à l’arrêt du tabac, cette fois en faveur d’un meilleur contrôle du poids.
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