Afin de palier les problèmes liés à la culture du
tabac, les agriculteurs kenyans ont substitué leur tabac par du bambou et ca
marche.
La culture du
tabac est à l’origine des maladies de la peau comme le tabac vert et n’est pas
aussi rentable que l’industrie du tabac veut le faire croire. Raison pour
laquelle, nombres de tabacultures sont
intéressés à adopter une autre culture.
Les chercheurs kenyans, conscient de cela ont avec l’appui des partenaires au développement comme le CRDI collaborés avec des tabaculteurs, sur 120
sites d’expérimentation dans le sud de la province de Nyanza, afin de
déterminer s’il est possible que le bambou géant puisse remplacer le tabac
comme culture commerciale.
Pour ce faire,
les chercheurs ont évalué le marché potentiel pour le bambou et les produits du
bambou. Les résultats de cette évaluation ont été concluant, raison pour laquelles
agriculteurs ont reçu une formation afin de fabriquer divers articles à partir
du bambou, qui se vendent d’ailleurs très bien.
La réussite de ces tests a conduit le
ministère kenyan de l’Information et des Communications à réaliser un film de
cette expérience. Le dit film
sensibilisation rend compte des
problèmes associés à la tabaculture (par exemple la fragilisation de la
sécurité alimentaire résultant de la pratique de la monoculture) et témoigne de
l’enthousiasme des agriculteurs quant aux avantages qu’il y a à adopter la
culture du bambou. Diverses revues scientifiques internationales ont aussi
permis de diffuser les constatations techniques ayant émané des travaux.
Les
chercheurs concluent que la diversification des moyens de subsistance s’impose
de toute urgence dans la région et croient que le bambou peut régler bon nombre
des problèmes associés au tabac. Ils ont recommandé que l’expérience soit
reproduite dans d’autres districts du pays où se cultive le tabac.
Une mine d’or
Des pays
producteurs de tabac comme le Cameroun,
gagneraient à tenter ce genre d’expérience. En effet au Cameroun, la
culture du bambou est un fait et le marché du bambou et de ses produits est
bien réel. Le site web newsducamer.com
révèle d’ailleurs le marché du bambou camerounais recèle un fort potentiel. En
effet le bambou emploi nombres de personnes et fait vivre plusieurs familles. A Yaoundé par exemple des espaces
spécifiques ont aménagés pour la fabrication et la commercialisation du bambou
et de ses produits.
Produire plus
de bambou serait l’occasion de booster ce marché aux ressources immenses, voir
notre économie. Ceci d’autant plus le bambou a toujours été tendance dans l’art
de la décoration d’intérieure.
La culture du
bambou pourrait donc résoudre le
problème des tabaculteurs camerounais, sans toutefois faire régresser notre
économie, mais plutôt en la boostant et
en améliorant la santé des cultivateurs et des populations
camerounaises.
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