Vingt (20) maires et conseillers
municipaux de la région du Centre ont participé à un atelier d’information et
d’échanges d’expériences sur le contrôle du tabac au niveau local mardi 24
février à Yaoundé.
Lors de cette
session de travail, les maires et les conseillers municipaux ont été
sensibilisés sur les
risques liés à la consommation du tabac et au tabagisme passif.
« Lorsqu’une personne fume dans un rayon de 8 mètres autour de lui, c’est tout
le monde qui fume.», a précisé Dr Flore Ndembiyembe, présidente de la coalition
camerounaise contre le tabac (C3T).
D’après les résultats d’une récente enquête de
l’OMS, 10% de Camerounais fument et le taux de fumeurs passifs est de 19 %.
Chez les jeunes, 15
% d’élèves ayant environ 15 ans ont déjà fumé une cigarette.
Après cet atelier, certains maires ont pensé organiser des causeries éducatives à travers les comités d’animation et de développement dans les 29 quartiers de Yaoundé pour informer les populations.
Après cet atelier, certains maires ont pensé organiser des causeries éducatives à travers les comités d’animation et de développement dans les 29 quartiers de Yaoundé pour informer les populations.
A en croire le Dr Flore Ndembiyembe, le rôle des
élus locaux est important dans le relais
de des informations auprès
des populations. Car ils sont au contact des populations. En dépit de
l’inexistence d’une loi nationale anti-tabac, les maires et les
conseillers municipaux peuvent prendre des décisions au niveau local pour
protéger les populations et surtout les fumeurs passifs.
De l’avis du Dr Flore Ndembiyembe les jeunes ne
doivent pas être exposés au tabagisme passif car ils ont encore des poumons
fragiles. Elle souhaite que ces élus locaux suivent l’exemple des pays comme le
Sénégal ou le Burkina-Faso où des réglementations locales ont permis de
diminuer la consommation du tabac.
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