En tête des coûts pour les entreprises
arrivent les pauses cigarette, qui représentent un manque à gagner moyen de 3
077 dollars (1.523.115 Fcfa) par employé fumeur et par an.
En tête des coûts
arrivent les pauses cigarette, qui représentent un manque à gagner moyen de 3
077 dollars (1.507.730 Fcfa) par employé fumeur et par an, tandis que
l'absentéisme est évalué à 517 dollars (253.330 Fcfa) et le présentéisme
(l'employé est présent, mais sa productivité est plus faible en raison de son
addiction à la nicotine) à 462 dollars (353 euros). Et même si
l'employeur est gagnant avec les fumeurs au niveau des pensions de retraite (en
mourant plus jeunes, ils coûtent 296 dollars de moins par an qu'un fumeur),
l'ardoise s'élève au final à 5 816 dollars (2.849.840 Fcfa) par an pour chaque
accro à la nicotine.
« Les
employés qui fument imposent des surcoûts significatifs aux employeurs privés », relèvent les chercheurs qui précisent que leur étude est destinée à les
aider « à prendre des décisions
en ce qui concerne leur politique face au tabac ». Certaines
entreprises américaines ont déjà pris des mesures comme celle consistant à
imposer aux fumeurs un supplément de cotisation pour leur assurance santé. D'autres
refusent tout simplement de les engager ou licencient les employés qui n'ont
pas arrêté de fumer après une période donnée. Selon une étude publiée par la
revue Tobacco Control, qui
fait partie du groupe du British
Medical Journal (Bmj). 1,1 milliard de personnes fument dans le
monde. Tandis que le tabac serait responsable de plus de 6 00 000 de décès chaque année dans
le monde.
Au Cameroun, le taux de prévalence
est de 17,5% et 38% de la population est exposée au tabagisme passif dans les
lieux public. A noter : le tabagisme passif entraîne les mêmes facteurs de risque
que le tabagisme actif, d'où l'importance de sensibiliser et inciter le
personnel a arrêtés de fumer.
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