Menu

jeudi 25 juillet 2013

Tabac : les cigarettes mentholées plus difficiles à abandonner

La fédération américaine des médicaments et de l’alimentation pointe du doigt les cigarettes mentholées qui donnent envie de commencer à fumer et qu’il est plus difficile d’abandonner ensuite.

« Les cigarettes mentholées présentent un risque de santé publique plus grave encore que les autres cigarettes » : c’est ce que la Food and Drug Administration (la fédération américaine des médicaments et de l’alimentation) vient d’affirmer après avoir mené une enquête auprès des fumeurs.
La FDA s’est ainsi aperçu que ce petit goût de menthe semblable à celui d’un bonbon donne le sentiment aux jeunes fumeurs que les cigarettes mentholées sont moins agressives que les autres. « Ils commencent plus tôt et en fument rapidement beaucoup car ce goût menthol est particulièrement attractif ».
Le rapport de la FDA montre également que l’addiction à ces cigarettes est encore plus forte que la classique addiction au tabac, et que les fumeurs ont plus de mal à arrêter de fumer lorsqu’ils consommateurs de cigarettes mentholées.
Il y a 10 ans, une première étude menée à l’initiative de l’Institut américain du cancer avait déjà incriminé les cigarettes mentholées. A l’époque, les experts avaient déjà dénoncé « ces cigarettes qui sont présentées comme « rafraîchissantes «  et « cool » et qui attirent les jeunes ».
Or cet « effet kiss cool » n’est pas sans danger : le menthol stimule non seulement les récepteurs de la bouche mais aussi les poumons et donne envie d’aspirer la fumée plus profondément qu’avec une cigarette normale, ce qui permet aux composants de la fumée (dont les composants cancérigènes) de davantage pénétrer dans les bronches.

France : bientôt des plages sans tabac

Cette action qui vise à limiter le tabagisme passif vise également la protection de la nature.

Et si les plages devenaient non-fumeurs. Dans une interview accordée à nos confrères du Journal du Dimanche. fr, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a évoqué les moyens à mettre en place pour lutter contre le tabagisme : « Il faut instaurer davantage de lieux publics sans tabac. Je souhaite que des villes s'engagent dans cette voie par le dialogue et créent des espaces sans tabac qui pourraient être des parcs, des cités universitaires, des plages, devant les écoles. »
Rappelons que le tabagisme, considéré comme la première cause de mortalité évitable selon l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), serait responsable de 73 000 décès par an en France. Certaines villes n'ont d'ailleurs pas attendu la proposition de loi de la ministre pour créer des plages sans tabac. On peut ainsi, par exemple, en trouver à Nice, La Ciotat, et même Saint-Malo depuis cet été.
Faisant suite à  l'augmentation récente du prix des paquets de cigarettes de 20 centimes, cette évocation de la ministre française de la santé, s’est déjà faite nombre d’ami.
Ceci, d’autant plus q’un mégot de cigarette peut mettre jusqu’à dix ans avant de se décomposer dans la nature. Mais en plus de la pollution, il y a aussi le problème du tabagisme passif. La fumée qui gêne ceux qui ne fument pas. Ensuite, en limitant les espaces fumeurs, Marisol Touraine espère réduire les incitations à la consommation du tabac.
Pour l’heure, ce n’est qu’un projet. Pourtant, des plages non-fumeurs existent déjà à l’initiative de certaines communes. C’est le cas de la Ciotat (première plage non-fumeur de France), de Nice, d’Ouistreham ou encore de Saint-Malo.

Au Cameroun où 17,5% de la population soit 3.675000  personnes sont fumeurs, aucune mesure n’a encore été prise pour protéger le reste de la population et la nature. Quand-on sait que le tabac tue 50% de ses consommateurs,  l’adoption d’une loi anti-tabac c’est d’être un besoin, elle devient une nécessite pour le sauvetage des vies des populations d’un pays.

mardi 23 juillet 2013

Le saviez vous : la consommation de la pomme améliore les capacités respiratoire

Selon certains scientifiques une consommation régulière des pommes permettrait de réduire les affections  des voies respiratoires. Même chez les fumeurs.

Avec des milliers de variétés à travers le monde, la pomme reste un fruit universel - et symbolique - par excellence. Le terme « pomme » vient d'ailleurs du latin populaire poma, mot qui signifie tout simplement « fruit ». C'est dire si elle s'imposa au menu de nos ancêtres. Comme bien souvent, la sagesse populaire, qui avait observé les vertus du fruit défendu, a précédé les découvertes scientifiques. Longtemps on a cru que c'était grâce à sa fameuse vitamine C que la pomme méritait son fameux dicton : « an apple a day keeps the doctor away » (une pomme par jour chasse le médecin). Pourtant, il y a quelques années, les chercheurs ont commencé à découvrir qu'elle contient également de nombreux antioxydants, ouvrant un champ d'action bien plus étendu qu'ils ne l'imaginaient... Aujourd'hui, on recense plusieurs bonnes raisons de manger des pommes pour préserver sa santé.
Parmi ses raisons figures :
-          La  protection des poumons : grâce à leur action anti-inflammatoire, deux à cinq pommes par semaine suffiraient pour réduire l'asthme ou les affections des voies respiratoires. Même chez les fumeurs, les capacités respiratoires pourraient être améliorées par la consommation de pommes.

-          La  prévention des cancers. Le cocktail d'antioxydants qu'elle contient, combiné à sa vitamine C, fait de la pomme un aliment anti-cancer de choix en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses, notamment celles du foie, du colon et du poumon. Plus récemment, les chercheurs ont pu démontrer que la consommation de pommes influençait directement la fréquence des tumeurs mammaires.

 Autant d'incitations à croquer désormais sans vergogne ce « fruit défendu ! » Il faut la conserver au frais et la consommer de préférence bio, c'est-à-dire sans pesticides, et avec sa peau qui renferme une bonne part de ses vertus.

Tabac: les paquets neutres donnent moins de plaisir aux fumeurs

Les paquets de cigarettes neutres, introduits fin 2012 en Australie, donnent moins de plaisir aux fumeurs et inciteraient à arrêter. A-t-on appris des conclusions de la première évaluation de cette mesure, publiée lundi dans BMJ Open.
Dans le but de dissuader les fumeurs, tous les paquets de tabac vendus en Australie arborent depuis fin 2012  la même couleur sombre, avec des avertissements sanitaires agrandis au-dessus du nom de la marque de cigarettes sans aucun logo.
L'enquête, publiée dans la revue médicale britannique en ligne BMJ Open, a été réalisée par téléphone auprès de 536 fumeurs en novembre 2012 dans l'état australien de Victoria, à une époque transitoire où les deux types de paquets étaient encore disponibles dans les commerces.
Ceux qui achetaient des paquets neutres étaient nettement plus nombreux à trouver leur marque de cigarettes moins bonne qu'il y a un an (30,6%) et à juger qu'elle leur procurait moins de satisfaction qu'un an avant (26,2%) par rapport à ceux qui achetait des paquets classiques (respectivement 18,1% et 14,9%).
Les fumeurs de paquets neutres étaient bien plus nombreux à penser tous les jours à arrêter de fumer (36,8%) et à prévoir d'arrêter dans les 30 jours (25,8%) que les fumeurs de paquets classiques (respectivement 21,8% et 18,1%).
Moindre attractivité
Les auteurs de l'étude reconnaissent certes que ces résultats sont à relativiser. «Une partie du rapport entre type de paquets et volonté d'arrêter de fumer peut venir du fait que ceux qui sont plus intéressés par l'arrêt du tabac sont moins susceptibles d'éviter les paquets neutres», écrivent ces derniers. «Toutefois, l'effet des paquets neutres sur l'arrêt de la cigarette demeure positif, car ils sont associés à une moindre attractivité de la cigarette et à une plus grande volonté d'arrêter.»
Partout dans le monde, dirigeants politiques, cigarettiers et associations antitabac suivent de près l'expérience australienne. 
Au Cameroun, les résultats de ce sondage réjouissent la Coalition Camerounaise contre le Tabac, qui oeuvre pour l'adoption d'une loi anti tabac au Cameroun.   Une loi, qui, permettra certainement  packaging uniforme pour le tabac


Convention-Cadre de l'Oms pour la lutte antitabac

 La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est le premier traité négocié sous les auspices de l'Organisation mondiale de la Santé. Il s’agit d’un traité fondé sur des données factuelles, qui réaffirme le droit de tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible. La Convention représente une évolution fondamentale en ce sens qu'elle met au point une stratégie visant à réglementer des substances engendrant la dépendance ; à la différence des précédents traités de lutte contre la drogue, la Convention-cadre affirme l'importance des stratégies de réduction de la demande au même titre que de réduction de l'offre.
La Convention-cadre de l’OMS a été élaborée à la suite de la mondialisation de l’épidémie de tabagisme. La propagation de cette épidémie est facilitée par un ensemble de facteurs complexes ayant des effets transfrontaliers, notamment la libéralisation des échanges commerciaux et les investissements étrangers directs. D’autres facteurs comme la commercialisation mondiale, les activités transnationales de publicité, de promotion et de parrainage et le mouvement international des cigarettes de contrebande ou contrefaites ont également contribué à l’explosion du tabagisme.
Les dispositions fondamentales concernant la réduction de la demande font l’objet des articles 6 à 14:
• Mesures financières et fiscales visant à réduire la demande de tabac, et
• Mesures autres que financières visant à réduire la demande de tabac, à savoir:
  • Protection contre l’exposition à la fumée du tabac ;
  • Réglementation de la composition des produits du tabac ;
  • Réglementation des informations sur les produits du tabac à communiquer
  • Conditionnement et étiquetage des produits du tabac ;
  • Éducation, communication, formation et sensibilisation du public ;
  • Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage ; et
  • Mesures visant à réduire la demande en rapport avec la dépendance à l’égard du tabac et le sevrage tabagique.
Les dispositions fondamentales visant à réduire l’offre font l’objet des articles 15 à 17:
  • Commerce illicite des produits du tabac ;
  • Vente aux mineurs et par les mineurs ; et
  • Fourniture d’un appui à des activités de remplacement économiquement viables.
La Convention-cadre a été ouverte à la signature du 16 au 22 juin 2003 à Genève, puis du 30 juin 2003 au 29 juin 2004 à New York, au siège de l'ONU, dont le Secrétaire général est le dépositaire du traité. Ce traité, qui est maintenant fermé à la signature, compte 168 signataires, dont la Communauté européenne, soit un nombre sans précédent dans toute l’histoire de l’ONU. Les États signataires ont exprimé leur volonté de s’efforcer de bonne foi de la ratifier, de l’accepter ou de l’approuver et de s’abstenir d’agir de façon contraire aux objectifs qui y sont contenus. Les autres pays peuvent encore devenir parties à la Convention par adhésion, en un processus d’une seule étape équivalant à la ratification.

La Convention est entrée en vigueur le 27 février 2005, 90 jours après adhésion, ratification, acceptation ou approbation par 40 états.

jeudi 18 juillet 2013

Lutte contre le tabagisme : l'Oms présente son rapport mondiale sur l'épidémie du tabagisme 2013

Quatrième d'une série de rapports périodiques sur l'étendue et la nature de l'épidémie de tabagisme et des mesures pour y mettre fin,  le rapport mondiale sur l'épidémie du tabagisme 2013 présente les dernières données mondiales et nationales sur la prévalence de l'usage du tabac et sur ​​l'impact des mesures de réduction de la demande connus par leur MPOWER acronyme. Le rapport aura un accent particulier sur l'application de l'interdiction de la publicité pour le tabac, la promotion et le parrainage.


Le succès continu dans la lutte mondiale contre le tabac est détaillé dans cette année Rapport de l'OMS sur l'épidémie mondiale de tabagisme, 2013. Le quatrième de la série, le rapport de cette année présente l'état ​​d'avancement des mesures MPOWER (programme de lutte antitabac établi en 2008), avec des données spécifiques au pays mises à jour et regroupées jusqu'en 2012. En outre, le rapport fournit un accent particulier sur la législation visant à interdire la publicité du tabac, la promotion et le parrainage (TAPS) dans les États membres de l'OMS et une analyse en profondeur de TAPS interdictions ont été réalisées, permettant une compréhension plus détaillée des progrès accomplis et les défis à venir dans ce domaine.

Les progrès en atteignant le plus haut niveau de réussite dans la lutte antitabac est un signe du succès grandissant de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT OMS) et fournit des preuves solides qu'il ya une volonté politique de lutte contre le tabagisme aux niveaux national et mondial. Environ 2,3 milliard de personnes sont désormais couverts par au moins une mesure de contrôle du tabac au plus haut niveau de réalisation. Cela est dû aux mesures prises par de nombreux États Membres de l'OMS pour lutter contre l'épidémie de tabagisme. Ces pays ne peuvent être tenus comme des modèles d'action pour les nombreux pays qui ont besoin d'en faire plus pour protéger leur population contre les méfaits du tabagisme.

Pour accéder à l'intégralité de ce rapport, cliquer sur: http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/85380/1/9789241505871_eng.pdf

le tabac nuit gravement a votre santé

Le tabagisme a de graves conséquences sur la santé humaine.  Tous les organes humains sont susceptibles d’être affectés par l’usage du tabac.

Tableau de pathologies liées à l’usage du tabac

conséquences sanitaires liées à l’usage du tabac


Appareil respiratoire  

Irritation des voies respiratoires (toux, rhinites, laryngites, bronchites etc.)
Cancer bronchique, des poumons…


Système nerveux central        

Céphalées ;  vertiges ; troubles sensoriels ;
Réduction de l’acuité auditive ; du goût ; de l’odorat et de la vision nocturne…


Appareil cardiovasculaire    

Augmente le facteur de risque des cardiopathies ischémiques (AVC, HTA, Diabète) ;
Troubles de rythme cardiovasculaire ; palpitation…


Appareil digestif

Cancer des lèvres, de la bouche, de la langue, de l’œsophage…



Appareil uro-génital    

Le tabac et la nicotine, de part leur effet nocif sur l’irrigation des vaisseaux sanguins, ont un impact très négatif sur la sexualité du fumeur
conséquences sanitaires spécifiques



Chez la femme     


Excitation insuffisante avec une sécheresse vaginale
Les fumeuses mettent deux fois plus de temps à concevoir que les non-fumeuses
Le tabac entraîne une baisse de la fertilité et une diminution des chances d'avoir un enfant, stérilité

Chez la femme enceinte          

Risques d’avortements ;
d’accouchements prématurés ;
Mortalité périnatale ;
Bébé de petit poids



Chez l’homme      

Le tabac entraîne une diminution du nombre de spermatozoïdes ainsi qu’une diminution de leur mobilité,  d’où la stérilité
Le tabac entraîne un trouble de l’érection par obstruction des artères péniennes,  ou par  leurs mauvaises irrigations


Le Tabac : un frein au développement des nations


Le tabac est un frein au développement des populations et, de façon plus générale, des pays. Il participe à maintenir les pays sous-développées et les populations pauvres dans des conditions de vies précaires.

Les plus gros consommateurs du tabac sont les pauvres et les très pauvres. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime actuellement à près de 80% le nombre de consommateurs de tabac vivant dans les pays en développement.
Le tabagisme est un facteur de pauvreté par la perte de revenus, la perte de productivité, la morbidité et la mortalité dont il est responsable. Tabac et pauvreté forment ainsi un cercle vicieux dont il est bien difficile de se sortir.

Le tabac aggrave la pauvreté des individus et des ménages

Pour les individus et les ménages, les dépenses de tabac représentent de l’argent qui n’est pas dépensé pour la satisfaction des besoins essentiels : alimentation, logement, éducation et soins de santé. Le tabagisme est aussi un facteur de pauvreté pour les individus et les familles du fait que les fumeurs sont beaucoup plus susceptibles de tomber malades et de mourir prématurément d’un cancer, d’un accident cardiaque, de maladies respiratoires ou d’autres maladies liées au tabac. Ce faisant, ces derniers privent les membres de leur famille d’un revenu essentiel et leur imposent des dépenses supplémentaires pour les soins de santé.

Le tabac aggrave la pauvreté des pays
Non seulement le tabac appauvrit la grande majorité des gens qui le consomment mais de plus, il impose une énorme charge financière aux pays. Le coût de la consommation de tabac pour les pays englobe l’augmentation des dépenses liées aux soins de santé, la perte de productivité due aux maladies et au décès prématurés, les pertes de devises en raison des cigarettes importées, les pertes de recettes dues à la contrebande des cigarettes et les dégâts causés à l’environnement.

A qui profite le crime ?

La consommation des cigarettes et autres produits dérivés du tabac profite essentiellement aux grandes firmes de l’industrie (Philip Morris International, British American Tobacco, Japan Tobacco, etc.) qui ponctionnent les économies et les ménages de précieuses ressources.

lundi 15 juillet 2013

Bienvenue sur le Blog de la C3T

Le Tabac, il vous tue vivant vous et vos proches! C’est un secret de polichinelle me diriez-vous. Pourtant nombreux sont ceux qui ignorent encore le tabac tue 6 000 000 de personnes chaque année dans le monde. Ceci, à travers une soixantaine de maladies (causées ou aggravées par le tabac) dénombré par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Parmi celles - ci, on compte, plusieurs cancers dont, ceux de la bouche, de la gorge, de l'œsophage dont le lien avec la consommation du tabac semble évident, et ceux, moins prévisibles que sont le cancer du col de l'utérus et du rein.
Et vous, saviez vous que la consommation directe du tabac n'est pas la seule cause de la prolifération des maladies causées par ce dernier ? Car le simple fait d'inhaler la fumée du tabac peut provoquer chez l'individu non fumeur, les mêmes symptômes que chez le fumeur.  Ainsi, la décision d'arrêter de fumer n'est plus juste un choix personnel mais une décision qui peut influer positivement sur la santé, voire la vie de l'entourage du fumeur.
Saviez-vous qu’il a été prouvé que le tabac agit négativement sur le développement d'une nation, car l’argent qui pouvait servir à faire quelque chose d’important, se retrouvent dans l’achat de la cigarette. Les industries du tabac s’engraissent alors que les cultivateurs eux, ne cesse de s’appauvrir.
La cigarette agit également négativement sur l’environnement.  Les mégots de cigarettes et la fumée pollue l’environnement et participe a la destruction de la couche d’ozone. De plus, le séchage du tabac nécessite beaucoup de bois, et par conséquent un abatage massif des arbres.
Au regard de tout ceci, il est, à notre avis, très important que le maximum de personnes soient informées « sur ce produit qui nuit à la santé, mais qui continue à se développer ». Ceci,  pour mieux agir, pour un mieux être personnel et collectif.
C’est dans cette optique que  la Coalition Camerounaise contre le tabac a été mis en place. Le But de la C3T  est donc d'informer, de sensibiliser, d'éduquer les populations camerounaises pour un réel changement de comportement face au tabagisme. Ceci pour l’avènement d’un monde sans décès et sans maladies liées au tabac à travers une l’adoption d’une loi antitabac au Cameroun.
En regardant notre environnement, l’on se rend compte que le chemin pour l’avènement d’un Cameroun sans tabac  est encore long. Et le combat pour la réduction du taux de prévalence du tabagisme chez camerounais est loin d’être gagné.  Joignez- vous à notre cause pour un Cameroun sans tabac. Ceci, en suivant les activités présentées sur notre blog et notre page facebook , conçu à cet effet. Informez- vous sur les actions posées pour lutter contre le tabagisme au Cameroun et dans le monde.

Aidez-nous ! Agissez ! Le combat n’est pas finit. Non pas encore,  il continu !

jeudi 11 juillet 2013

Lutte antitabac : un tiers de la population mondiale bénéficie d'une mesure efficace

La population couverte par l'interdiction de la publicité pour le tabac est multipliée par deux.
Communiqué de presse de l'OMS
Selon le Rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2013, le nombre de personnes couvertes dans le monde par au moins une mesure salvatrice visant à restreindre la consommation de tabac a plus que doublé au cours des cinq dernières années, pour atteindre 2,3 milliards. Le nombre de celles qui bénéficient d’interdictions de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage (thème du rapport de cette année) a augmenté de presque 400 millions, principalement des habitants de pays à revenu faible ou intermédiaire.
Ce rapport montre en outre que trois milliards de personnes sont désormais couvertes par des campagnes nationales antitabac. Des millions de non-fumeurs sont, de ce fait, moins susceptibles de commencer à fumer.
Il relève note toutefois que, pour atteindre la cible mondiale convenue (une réduction de 30% de la consommation de tabac d’ici à 2025), davantage de pays doivent mettre en œuvre des programmes complets de lutte antitabac.

Protéger les populations contre les effets du tabagisme
L’interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire le tabagisme. À ce jour, 24 pays abritant 694 millions d’habitants ont instauré des interdictions complètes et 100 autres y sont presque parvenus. Néanmoins, on compte aujourd’hui 67 pays qui soit n’interdisent aucune de ces activités, soit ont mis en place une interdiction ne couvrant ni la publicité à la radio et à la télévision nationales, ni celle sur les supports imprimés.
«Si nous n’unissons pas nos efforts pour interdire la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage, les adolescents et les jeunes adultes continueront de tomber dans l’engrenage du tabagisme sous l’influence d’une industrie toujours plus agressive,» a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. «Il est de la responsabilité de chaque pays de protéger sa population des maladies, des handicaps et des décès liés à la consommation de tabac.»
Le tabac est la principale cause mondiale de mortalité évitable et tue chaque année six millions de personnes. Il provoque le cancer, des maladies cardio-vasculaires, le diabète et des affections respiratoires chroniques. Si la tendance actuelle se poursuit, le nombre de décès imputables à la consommation de tabac devrait atteindre huit millions par an d’ici à 2030. Faisant fi des conséquences délétères du tabagisme, les fabricants de tabac dépensent chaque année des milliards de dollars en publicité, promotion et parrainage.
«Nous savons que seules sont efficaces les interdictions complètes de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage,» souligne le Dr Douglas Bettcher, Directeur du Département OMS Prévention des maladies non transmissibles et santé mentale. «Les pays qui ont pris de telles dispositions en les associant à d’autres mesures antitabac ont su réduire fortement la consommation de tabac en quelques années seulement.»

Le point sur les progrès accomplis
Autres conclusions notables:
·         Le nombre de pays où des mises en garde sanitaires efficaces figurent sur le conditionnement du tabac continue d’augmenter. Au cours des cinq dernières années, un total de 20 pays abritant 657 millions d’habitants ont commencé à imposer des mises en garde solides, dont 11 pays (265 millions d’habitants) depuis 2010.
·         Au cours des cinq dernières années, plus de 500 millions de personnes de neuf pays ont accédé à des services de sevrage adaptés. Peu de progrès ont cependant été accomplis depuis 2010: seuls quatre pays supplémentaires, abritant 85 millions d’habitants au total, ont depuis cette date eu nouvellement accès à des services dont les coûts sont pris en charge (services nationaux d’aide téléphonique au sevrage, y compris).
·         La création de lieux publics et de lieux de travail non-fumeurs reste la mesure la plus courante parmi celles au degré d’exécution le plus élevé. Entre 2007 et 2012, 32 pays ont adopté des interdictions de fumer complètes couvrant tous les lieux de travail, lieux publics et moyens de transport public, protégeant ainsi près de 900 millions de personnes supplémentaires. Depuis 2010, 12 pays et un territoire, représentant 350 millions de personnes, ont adopté à l’échelle nationale une législation antitabac stricte.
En 2008, l’OMS a défini les six mesures antitabac reposant sur des bases factuelles qui sont le plus efficaces pour réduire la consommation de tabac. Appelées «mesures MPOWER», elles correspondent à une ou plusieurs dispositions sur la réduction de la demande figurant dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac: surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention (Monitor), protéger la population contre la fumée du tabac (Protect), offrir une aide à ceux qui veulent renoncer au tabac (Offer), mettre en garde contre les dangers du tabagisme (Warn), faire respecter l’interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage (Enforce), et augmenter les taxes sur le tabac (Raise).
Il s’agit cette année du quatrième rapport de la série de l’OMS sur le degré d’application des mesures MPOWER. Celles-ci fournissent aux pays une assistance pratique pour réduire la demande de tabac conformément à la Convention-cadre de l’OMS et diminuer ainsi la morbidité, le handicap et la mortalité associés à ce produit.

Entrée en vigueur en 2005 et comptant aujourd’hui 177 Parties, la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est un outil puissant pour combattre l’épidémie meurtrière de tabagisme.

jeudi 4 juillet 2013

Loi antitabac : La C3T partage sa détermination

Dans le cadre du PROJET AFRICA TOBACCO CONTROL CONSORTIUM (ATCC), une conférence de presse s'est tenue le mercredi 03 juillet 2013 au siège de la Coalition camerounaise contre le tabac en présence du Dr Flore NDEMBIYEMBE.

Les journalistes et les membres de la C3T pendant la conférence
L’objet de ce rendez-vous avait pour but de présenter aux hommes de médias les différentes activités menées par la Coalition camerounaise contre le tabac, ainsi que les différentes manœuvres de l’industrie du tabac dans le monde et au Cameroun.
Ainsi, les journalistes ont eu droit à une brève présentation des activités menées par la C3t lors des ces trois derniers mois. Parmi ces activités, on peut citer entre autres :
-           l’organisation des activités marquant la célébration de la journée mondiale sans tabac (conférence de presse, marche de sensibilisation, passage dans des émissions radios et télévisées).
-           L’organisation d’un atelier de formation des Journalistes et des membres des OSC à l’Hôtel Azur Yaoundé du 13 au 15 juin 2013.
S’agissant de l’industrie du tabac, le Dr Flore Ndembiyembé a présenté au journaliste les différentes manœuvres de ce lobbying visant à être présent dans la vie des populations. Elle illustre son propos en  citant les révélations de Lyon Capitale sur le financement d’Interpol par l’industrie du tabac.

Cette conférence de presse a également été pour la C3T l’occasion de lancer officiellement sa nouvelle campagne de sensibilisation qui vise l'interpellation de l’Etat sur la nécessité d'une loi nationale anti tabac conforme à la CCLAT au Cameroun.

mercredi 3 juillet 2013

Lutte contre le tabagisme : prévenir vaut mieux que guérir

La coalition camerounaise contre le tabac lance une campagne de sensibilisation, avec pour principal objectif, l’interpellation de l’Etat sur la nécessité de l’adoption d’une loi antitabac.

Dans le cadre du projet intitulé « campagne de mobilisation de l’opinion publique nationale en faveur de l’adoption d’une loi antitabac », la Coalition camerounaise contre le tabac (C3t), a lancé depuis le 04 juillet 2013 une campagne de sensibilisation, concernant l’urgence de l’adoption de la loi anti tabac. Cette campagne  se fera à travers la diffusion de spots audio et vidéo sur les chaines du paysage audio-visuel camerounais, montrant les méfaits du tabagisme.

Cette campagne de sensibilisation vise également l'interpellation des parties prenantes étatiques sur la nécessité de l’adoption d’une loi nationale anti tabac conforme à la CCLAT au Cameroun.

lundi 1 juillet 2013

Dr. Flore Ndembiyembe: «6 millions de personnes meurent chaque année à cause du tabac»


La Présidente de la Coalition Camerounaise Contre le Tabagisme (C3T) parle  de son combat et de ses motivations
Dr Flore Ndembiyembe, vous avez très récemment, conduit en partenariat avec l’OMS une activité visant à sensibiliser l’administration sur la mise en œuvre de la convention OMS contre le tabac ratifiée par le Cameroun, avez-vous le sentiment que sur ce sujet vous avancez?
Cette épidémie tue 6 millions de victimes par an dans le monde. Ainsi le tabac tue un de ces consommateurs régulier sur deux. Bien qu’il s’agisse d’une une course de fond, nous pensons que les choses avancent dans la lutte contre le tabagisme. L’administration, en collaboration avec la société civile, a élaboré un plan stratégique de lutte anti tabac  ainsi qu’un avant projet de loi anti tabac conforme à la Convention Cadre de l’OMS pour la Lutte Anti-Tabac. D’autre part la société civile est mieux organisée et apporte sa contribution à ce combat. Il apparaît aussi que les camerounais sont de plus en plus sensibilisé au problème du tabagisme. Nous sommes donc optimistes.

Vous avez récemment entrepris une opération de sensibilisation des députés de l’Assemblée Nationale sur la pertinence d’une loi contre le tabagisme. Quels résultats avez-vous obtenus?
Les députés ont évidemment un rôle clé à jouer dans la lutte anti tabac. Ils ont besoin de comprendre pour prendre la bonne décision le moment venu. Il a donc fallu les informer et les sensibiliser sur les conséquences sanitaires, sociales et économiques du tabac et du tabagisme. Il fallait surtout leur démontrer que l’argument selon lequel l’industrie du tabac contribue à l’économie du pays est discutable. Quand on met en balance le coût des soins médicaux des affections dues au tabagisme et le gain économique, on se rend compte que le tabac appauvrit les individus et la nation.

En termes statistiques, comment s’évalue le tabagisme aujourd’hui?
Il faut savoir que près de 6 millions de personnes meurent chaque année des conséquences du tabagisme, dont 80% dans les pays à faibles revenus comme le Cameroun. Dans notre pays 17,5% de la population consomme régulièrement le tabac. 14% des élèves du secondaire ont déjà eu un premier contact avec la cigarette. Depuis que les pays développés ont décidé de protéger leur jeunesse par des lois fortes, l’industrie recrute les femmes et les jeunes des pays pauvres pour remplacer les fumeurs qui meurent.
  
Parlons de vous si vous le voulez bien, qui est Flore Ndembiyembe?
Je suis médecin, immuno-allergologue retraitée de l’administration camerounaise. J’ai longtemps travaillé à l’hôpital central de Yaoundé. J’ai été pendant longtemps, secrétaire permanent du Comité National de Lutte contre la Drogue. C’est à ce poste que j’ai commencé à m’intéresser à la lutte anti-tabac. Le tabac est souvent été la première étape de la prise des drogues illicites. Je suis mariée, mère de quatre enfants. J’ai quatre petits enfants.
 

Qu’est ce qui nourrit votre engagement dans la lutte anti-tabac ? Une expérience difficile ou la simple envie de voir un monde meilleur pour les autres?
Mon engagement a peut être un lien avec mon métier, celui de sauver des vies. Le tabagisme est responsable de la perte de nombreuses vies humaines. Et c’est la première cause de mort évitable. Il faut donc le faire savoir, principalement aux jeunes, afin qu’ils fassent le bon choix, celui de ne jamais accepter la première cigarette. C’est dans le même sens que j’ai créé l’association Health Promotion Watch qui fait la promotion des comportements sains. Cette association est surtout connue pour avoir appris aux camerounais à bien se laver les mains.

Depuis quand menez-vous la lutte contre le tabagisme et que vous a-t-elle procuré comme joies ou comme peines?
J’ai débuté la lutte anti-tabac en 1998 au Ministère de la Santé Publique et en 2004 dans le cadre d’une organisation de la société civile (Health Promotion Watch), la Coalition Camerounaise Contre le Tabac est née en 2006. La transition s’est faite tout naturellement lorsque j’ai été appelée à faire valoir mes droits à la retraite. Comme pour toute aventure humaine, il y a des difficultés. Mais il faut toujours commencer quelque part et avoir une vision. J’avoue éprouver une satisfaction particulière quand je réussis à convaincre des personnes à s’engager dans ce combat de longue haleine.
 

La cause semble pertinente et entendue d’un grand nombre, pourquoi selon vous le gouvernement ne dit pas stop à la vente de la cigarette?
A ce jour, le tabac est un produit dont la vente est autorisée bien que réglementée. Il y des accords internationaux que notre pays doit respecter. Il y a le puissant lobby de l’industrie du tabac qui défend ses intérêts avec d’importants moyens financiers. Cependant les lignes bougent et il n’est pas utopique de penser qu’un jour le tabac devienne un produit interdit à la consommation.
 

Qui sont ceux qui vous accompagnent dans votre objectif?
A ce jour la Coalition anti-tabac comprend une vingtaine d’associations. Elle compte aussi des membres individuels et de jeunes volontaires. Il fallait surtout convaincre les autres associations qui n’œuvrent pas forcément dans le domaine de la santé de s’associer à nous. La C3T compte parmi ses membres des associations de professionnels de la médecine, des organisations de protection de consommateurs, de protection des droits humains et de droits des handicapés, de personnes vivant avec le VIH, une organisation de sécurité routière, etc. Plus que leurs spécificités c’est leur engagement qui compte. J’en profite pour les remercier pour leur engagement.

2013 débute avec son lot de promesses, à votre niveau quels engagements relatives à votre cause avez-vous pris?
L’année qui commence est très importante pour la lutte anti-tabac au Cameroun. Nous espérons avoir le soutien de tous les camerounais pour l’adoption d’une loi nationale anti-tabac qui protège notre jeunesse des conséquences du tabagisme. Nous nous engageons à mieux informer les populations sur les risques sanitaires liés au tabagisme actif mais aussi passif. Le choix des uns de fumer a en effet des conséquences identiques sur les non fumeurs. Le tabac tue les fumeurs mais aussi les non fumeurs. C’est important de le savoir. La lutte anti-tabac doit devenir une affaire de tous.