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jeudi 31 octobre 2013

Gabon/ lutte anti tabac : la société civile veut la ratification de Convention la Cadre de l’OMS pour la Lutte Anti Tabac (CCLAT)

Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui, vient de soumettre au Sénat un projet de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier de Convention Cadre de l’OMS pour la Lutte Anti Tabac (CCLAT), signée par le Gabon en 2003.

Ce document stratégique identifie les axes législatifs, fiscaux et communicationnels de la lutte contre le tabagisme pour orienter et coordonner les politiques publiques en la matière. La ratification de cette convention permettrait au département gabonais de la Santé publique d’élaborer des lois et campagnes de sensibilisation pour endiguer ce phénomène aux fortes répercussions sanitaires et économiques.
La lutte contre le tabagisme s’invite enfin en Afrique subsaharienne, devenu un marché privilégié du secteur depuis que l’occident a durcit ses positions face au « bâtonnet de la mort ».
Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui, a récemment soumis à l’examen des sénateurs un projet de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier la convention cadre de lutte anti-tabac de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), élaborée le 23 mai 2003 à Genève et signée par le Gabon le 22 août de la même année.
La ratification de ce document permettrait aux autorités gabonaises d’élaborer et de coordonner des mesures et des politiques nationales de lutte contre les tabagismes, actifs et passifs, sur l’étendue du territoire national.
« L’idée de l’adoption de cette convention était de doter la communauté internationale d’un instrument de coopération chargé de fixer des règles relatives à la réduction de la demande et de l’offre de tabac », a expliqué le chef de la diplomatie gabonaise.
Ce document cadre « met au point une stratégie globale visant à réglementer des substances engendrant la dépendance », a souligné Paul Toungui, avant de préciser que ce texte a pour but de « protéger les générations actuelles et futures des effets sanitaires, sociaux, environnementaux et économiques dévastateurs dus à la consommation du tabac et à l’exposition à la fumée de tabac ».
Pour coordonner la mise en œuvre au niveau national, régional et international des politiques de lutte contre le tabagisme, la convention cadre de l’OMS définit un ensemble d’obligations générales des parties membres.

Les pays ayant ratifié la convention s’engagent à mettre en œuvre des stratégies et des programmes nationaux multisectoriels de lutte antitabac et  coopèrent en vue de formuler des mesures et des axes pour la mise en œuvre de la convention et l’obtention de financements.

mardi 15 octobre 2013

Campagne anti-tabac: l’Inpes sensibilise les jeunes à la notion de liberté

l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) lance une nouvelle campagne de sensibilisation afin de faire prendre conscience aux jeunes que, contrairement à ce qu'ils croient généralement, on n’arrête pas la cigarette facilement du jour au lendemain.

L’entrée dans l’adolescence s’accompagne le plus souvent de nouvelles expériences, de prise de risques et d’aspiration à davantage d’indépendance. C’est aussi la période des premières cigarettes. Afin de lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier, l’Inpes lance le 14 octobre une nouvelle campagne à destination des 14-18 ans, centrée sur la notion de liberté. Sa signature : « Quand on est libre, pourquoi choisir d’être dépendant ? »
Une campagne de sensibilisation également diffusé sur le net pour parler à la jeunesse mondiale.  Au Cameroun,  selon les conclusions de l’enquête globale sur le tabagisme en milieu jeune menée par le Ministère de la Santé Publique et l’Organisation Mondiale de la Santé menée en milieu jeune en 2008 , 15% des moins de 15ans sont fumeurs. 44 % des jeunes scolarisés ont déjà eu leur premier bâton de cigarette et 6,4 % ont reçus des cigarettes gratuites des responsables des compagnies de tabac.
Cette situation incite à agir car la précocité est un facteur de risque important pour l’installation durable des jeunes dans la consommation et la dépendance.

L’attrait du tabac

Les adolescents sont conscients des désagréments de la cigarette : essoufflement, mauvaise haleine, doigts jaunis, etc. Celle-ci reste néanmoins tentante et séduisante, car elle est également porteuse de valeurs positives comme l’indépendance, la liberté, le plaisir ou encore l’intégration. Voir notre rubrique « L’image sociale du tabac ».

Une fausse autonomie

Face à ces représentations, les bénéfices de l’arrêt du tabac ne font pas toujours le poids, d’autant plus que les jeunes sont peu sensibles à l’argument du risque pour la santé. Ils se sentent, pour ainsi dire, "invulnérables", et en aucun cas concernés par le risque de cancer qui peut survenir trente ans plus tard. De plus, forts d’un sentiment d'omnipotence et d’autonomie vis-à-vis du tabac, ils pensent pouvoir abandonner la cigarette du jour au lendemain et ne comprennent pas que fumer va les priver de leur libre-arbitre.

Susciter la réflexion

Autant de postulats qui exigent une stratégie de communication spécifique. Destinée aux jeunes fumeurs et aux non-fumeurs âgés de 14 à 18 ans, et plus particulièrement aux 15-16 ans – son cœur de cible –, la nouvelle campagne de l’Inpes n’a pas pour objectif de les stigmatiser ou de leur faire peur, mais plutôt de les inciter à s’interroger sur le tabagisme, ce qu'il représente pour eux et ce qu’il implique. Loin d’être moralisateur ou dans le jugement, le discours est neutre. Il s’agit simplement de leur donner des pistes pour nourrir leur propre réflexion.

Libre jusqu’où ?


La campagne s’appuie sur les codes publicitaires actuels, comme ceux du secteur de la téléphonie qui recourt souvent à la notion de « non-engagement » des consommateurs. Elle comprend un film de 40 secondes qui illustre l’idée de liberté, à partir de multiples scènes du quotidien auxquelles peuvent s’identifier la plupart des ados : « Quand on est jeunes, ce qui est bien, c'est qu'on est libre… libre d'aimer Émilie, mais de sortir avec Sophie ou Leila ou Clara, libre d'écouter du punk et le lendemain du R'n'B, libre de passer de s'il te plaît papounet à t'es lourd papa »… jusqu’à « libre de commencer à fumer... et de continuer à fumer... et de continuer à fumer ». Le film s’achève sur cette dernière déclinaison et sur la vision répétitive d’une jeune fille allumant une cigarette, avec en conclusion le message : « Quand on est libre, pourquoi choisir d’être dépendant ? »

jeudi 10 octobre 2013

Le tabac tue la moitié des fumeurs : ados, refusez la première clope le

Les idées ne manquaient pas pour durcir la loi contre le tabac. Mais les députés européens, sans doute très influencés par les fabricants de cigarettes, n'ont pas retenu grand chose. 
Alors, après ce rendez-vous manqué avec une meilleure santé, le moyen le plus efficace reste de refuser la première cigarette.
Ils pouvaient interdire la vente libre de la cigarette électronique, interdire la vente des cigarettes fines... Tout juste ont-ils prévu de grossir les messages de prévention et les photos dégoûtantes de poumons cancéreux sur les paquets de cigarette. Les eurodéputés sont restés bien timides dans leur lutte contre le tabagisme. Sans doute influencés efficacement par les fabricants de tabac qui ont dépensé des millions d'euros pour convaincre les élus européens.
Pourtant, faut-il le rappeler, la cigarette tue chaque année, rien qu'en France, plus de 70.000 personnes, 200 morts par jour. Soit l'équivalent d'une ville comme Cannes qui est rayée de la carte chaque année. Les débitants de tabac tueront la moitié de leurs clients ! Refuser la première cigarette
Alors, face au manque d'audace (de courage ?) de ceux qui font la loi européenne, le moyen le plus efficace pour lutter contre les dégâts du tabagisme est encore de ne pas fumer. Dire non à la première "clope" quand on est adolescent, c'est garder sa liberté pour toute sa vie. Et préserver sa santé. La première cigarette arrive, les études le montrent, en général en classe de cinquième : au début de l'année, tous les cinquièmes trouvent cela dégoûtant. Mais en fin de l'année, beaucoup, beaucoup trop, se sont mis à fumer.

Le tabac est l'une des causes les plus importantes de décès dans le monde. L'épidémie de tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année.

mardi 8 octobre 2013

Lutte anti-tabac : le Parlement européen renforce sa législation

Le Parlement européen a donné mardi son feu vert à une nouvelle législation pour rendre moins attractifs les produits du tabac mais il s’est opposé à une vente des cigarettes électroniques réservée aux pharmacies.

Le Parlement européen a donné mardi son feu vert à une nouvelle législation pour rendre moins attractifs les produits du tabac mais il a refusé de réserver aux seules pharmacies la vente des cigarettes électroniques. Appelant les eurodéputés à se montrer «audacieux», le commissaire chargé de la Santé, Tonio Borg, avait rappelé avant le vote que l’objectif de la nouvelle loi était «de réduire de 2% le nombre de fumeurs dans l’UE dans les cinq ans».
Le texte voté par les eurodéputés, qui doit encore être soumis aux 28 Etats membres, prévoit également de porter à 65% les messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes. La marque du cigarettier n’apparaîtra qu’en bas du paquet. Quant aux cigarettes dites «slim» (fines), elles pourront continuer à être commercialisées, là encore contre l’avis de la Commission européenne. En revanche les cigarettes aromatisées seront bien interdites... à l'exception des «mentholées» qui bénéficieront d'un sursis de huit ans après la promulgation de la loi.
Pour ce qui concerne les cigarettes électroniques, la question était de savoir s’il fallait ou non les considérer comme des médicaments et donc les vendre seulement en pharmacie. En effet, la cigarette électronique _ dont l’innocuité pour la santé publique n’a pas encore été démontrée _ contient bien de la nicotine, mais elle ne produit pas de combustion et donc pas de goudron ou de particules fines, prônent ses partisans. L'e-cigarette ne sera pas considérée comme un médicament, ont tranché mardi une majorité de parlementaires. En conséquence, les «vapoteurs» pourront continuer à se fournir dans les boutiques spécialisées ou chez les buralistes. En revanche, elles seront interdites de vente aux mineurs, ainsi que de publicité.
Le président du collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE) Mickaël Hammoudi a qualifié la décision du Parlement européen de "moment historique" . Selon lui, "la cigarette électronique n'est pas un outil de sevrage, et donc pas un médicament. C'est un produit d'avenir qui peut être amené à remplacer définitivement le tabac", a-t-il expliqué à l'AFP.
Pas avant 2017
Le lobby de l’industrie du tabac a mené depuis des mois une campagne intense auprès des parlementaires pour vider le projet de sa substance et les débats ont été rugueux (voir la vidéo ci-dessous). La preuve : quelque 176 amendements ont été déposés pour modifier le texte proposé par la Commission européenne et le Conseil, qui représente les Etats. Selon des chiffres donnés par des élus, le seul cigarettier Philip Morris a investi 1,4 million d’euros pour convaincre les eurodéputés de gommer les aspects les plus contraignants de la directive.
La première réglementation antitabac a été introduite dans les années 1980 dans l’UE. Depuis cette date, la législation et les politiques européennes en la matière se sont développées. Tour à tour, la production, la publicité, la protection de la population contre le tabagisme passif et la prévention ont fait l’objet de réglementation.

Toutefois, le vote du Parlement ce mardi n’est qu’une étape dans le processus complexe de la mise en oeuvre d’une loi européenne. Le texte devra encore être soumis aux 28 capitales européennes. En tout état de cause, la nouvelle directive tabac ne s’appliquera pas avant 2017.

Législation anti-tabac : la cigarette électronique ne sera pas considérée comme un médicament

Le Parlement européen a donné mardi son feu vert à une nouvelle législation anti-tabac, mais a refusé que les cigarettes électroniques soient vendues exclusivement en pharmacie.
La cigarette électronique ne sera pas considérée comme un médicament, ont tranché une majorité de députés, et pourra donc continuer à être vendue dans les boutiques spécialisées ou chez les buralistes.
La plupart des élus de droite ont refusé une proposition de la Commission européenne qui faisait de la cigarette électronique, dont les effets sur la santé ne sont pas connus, un médicament.
Ce type de cigarettes sera en revanche interdite de vente aux mineurs, ainsi que de publicité.
Le texte, qui doit encore être soumis aux représentants des 28 Etats membres avant d’entrer en vigueur, prévoit également de porter à 65% les
messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes. La marque du cigarettier n’apparaîtra qu’en bas du paquet.
Les cigarettes dites «slim» pourront continuer à être commercialisées, là encore contre l’avis de la Commission européenne.
En revanche les cigarettes aromatisées seront interdites, mais les «mentholées» auront un sursis de huit ans après la promulgation de la loi

lundi 7 octobre 2013

L'Union européenne veut durcir la législation antitabac

Les ministres de la santé souhaitent que 75 % des paquets soient recouverts de messages de mise en garde.
Les ministres de la Santé de 16 des 28 États de l'Union européenne ont lancé vendredi un appel pour accélérer l'adoption d'une nouvelle législation européenne contre le tabagisme, combattue par le lobby cigarettier.
Cet appel, lancé avant un vote déterminant au Parlement européen mardi, pour des questions de calendrier électoral, est signé par la France ainsi que par des pays perçus comme protabac, dont la Grèce et l'Espagne. Leurs ministres «exhortent les députés européens» à donner leur feu vert à l'ouverture «aussitôt que possible» de négociations entre les institutions de l'Union européenne «pour parvenir à un accord d'ici à la fin de l'année» sur la nouvelle directive antitabac.
Le texte devant être examiné par le Parlement prévoit notamment l'affichage d'avertissements de santé sur 75 % de la surface recto verso des paquets de cigarettes. «Les paquets constituent une surface de publicité considérable. Il est important de faire en sorte qu'ils ne soient plus attractifs. Avec une telle mesure, les buralistes ne pourraient plus présenter le côté du paquet sur lequel on ne voit pas ou à peine: “Fumer tue”», explique Gérard Audureau, président de l'Association du droit des non-fumeurs. L'interdiction de l'utilisation des arômes et des cigarettes fines est également au programme. «Nous savons que l'association d'un arôme sucré avec la nicotine est particulièrement addictive…», poursuit Gérard Audureau. Enfin, les cigarettes électroniques pourraient être assimilées à un médicament, dont la vente serait limitée. «Il ne faut pas que ce produit à la mode ait un effet incitatif sur les fumeurs», conclut-il.
«Un coût considérable»
Les ministres «rappellent que le tabac est responsable du décès de près de 700.000 citoyens de l'UE chaque année» et relèvent également «le coût considérable» pour les systèmes de santé des maladies liées au tabac, «alors qu'une grande partie de l'Europe est frappée par l'austérité».
Le Parlement européen devait voter début septembre sur le nouvel arsenal européen, visant surtout à diminuer l'attrait des produits du tabac auprès des jeunes et des femmes, mais le vote avait été reporté, sur fond de mobilisation générale de l'industrie du tabac.

L'eurodéputée allemande Rebecca Harms a notamment accusé le géant du tabac Philip Morris d'avoir dépensé 1,5 million d'euros en 2012 pour tenter de convaincre des parlementaires d'édulcorer le projet. Environ un tiers des eurodéputés ont ainsi été invités à d'excellentes tables, a-t-elle précisé. «150 lobbyistes ont été envoyés à Strasbourg pour convaincre les eurodéputés. Nous n'avons évidement pas les mêmes moyens», confirme Gérard Audureau. Le lobbying de Philip Morris évoque «une opération militaire», avait pour sa part dénoncé l'eurodéputée britan­nique Linda McAvan. Également soumis aux pressions des producteurs de tabac et fabricants de cigarettes, les 28 s'étaient pour leur part entendus sur un compromis adoucissant certaines des mesures proposées.

vendredi 4 octobre 2013

Arrêter de fumer. Les dangers de la cigarette sont-ils exagérés?

Pensez-y : pourquoi on ferait cela? Faire peur? Pfff! Pas besoin. Les conséquences de fumer sont suffisamment connues, pas besoin d'en rajouter.
On vous donne ici les connaissances d'aujourd'hui. Celles qui sont les plus importantes. Celles que les compagnies de tabac voudraient que l'on ignore. L'ignorance leur fait faire beaucoup de $$$$... La fumée de tabac
La fumée que dégage une cigarette contient plus de 4 000 composés chimiques dont plus de 50 sont cancérigènes.
Même si vous fumez des cigarettes où l'on prétend sur le paquet qu'elles sont 100 % naturelles ou légères, ça ne change RIEN :
Quand vous brûlez une plante, que ce soit du tabac, du pot (eh oui...) ou le géranium de votre mère, la fumée qui s'en dégage contient NATURELLEMENT toutes sortes de composés chimiques comme du goudron, du monoxyde de carbone, du cadmium, etc. Quand vous respirez la fumée d'un végétal qui brûle, vous absorbez tous ces produits chimiques dans vos poumons. Une portion de ces substances chimiques proviennent NATURELLEMENT du sol et ont servi à la croissance de la plante. Une deuxième portion provient des modifications chimiques qui surviennent NATURELLEMENT quand une plante brûle. Une troisième portion de ces substances (faible par rapport aux deux autres) provient de produits ajoutés par les compagnies afin d’améliorer le goût et la texture de leurs cigarettes ainsi que la vitesse à laquelle elles se consument. Il est même suspecté que certaines marques de cigarettes profiteraient d’additifs ou de tabac modifié génétiquement qui augmenteraient la « biodisponibilité » de la nicotine : = capacité de rendre les gens (c’est-à-dire les jeunes) plus rapidement dépendants. Ces produits chimiques (d’origine naturelle et industrielle) sont tous, à différents degrés, des poisons pour vos poumons et votre corps en général. La différence d’impact sur la santé, entre fumer des cigarettes dites « naturelles » et celles provenant des grandes compagnies, équivaut à la différence entre sauter du 30ième étage d’un édifice au lieu du 35ième… Cependant, ce n'est pas vraiment dangereux d'inhaler de la fumée quand vous le faites très occasionnellement, comme c’est le cas pour la fumée dégagée par les feux de foyer, l'encens et les feuilles mortes (qu'on aime " sentir " à cause de leurs arômes). Pourquoi? Parce que les moyens de défense de votre système respiratoire réussissent à rejeter hors de votre organisme presque tous les déchets dégagés par cette fumée. Pourquoi? Parce qu'il n'y en a pas beaucoup à la fois (peu concentrée) et que ça n'arrive pas souvent.

Le piège avec la cigarette

Mais c'est ici qu'arrive le problème avec le tabac : quand on commence à respirer la fumée de cette plante, on finit par en respirer de plus en plus souvent, ce qui amène une exposition de plus en plus grande du système respiratoire aux milliers de composés chimiques présents dans cette fumée.
Pourquoi alors s'envoyer régulièrement toute cette fumée de tabac dans les poumons et pas celle du géranium de votre mère ou du sapin de votre voisin?
Exactement. À cause de la nicotine. Seul le tabac contient NATURELLEMENT cette substance.
Et vous savez quoi? La nicotine est une des plus puissantes substances créant la dépendance. C'est une drogue.
La dépendance à la nicotine est aussi puissante que celle causée par la cocaïne et l'héroïne. Des études récentes démontrent que des symptômes de dépendance surviennent chez un grand nombre d’adolescents dans les jours qui suivent l’inhalation de leur première cigarette. Plus vous avez commencé à fumer jeune, plus cela risque de devenir difficile d'arrêter. 
Les conséquences de la cigarette sur la santé
Alors vous comprenez que devenir dépendant d'un produit qui vous fait absorber à chaque bouffée plus de 4 000 produits chimiques, dont une cinquantaine sont cancérigènes, ce n'est pas quelque chose qui va vous aider à profiter pleinement et longtemps de votre vie.
Voici quelques tristes statistiques là-dessus...
La fumée de tabac tue plus de 37 000 personnes chaque année au Canada (environ 10 400 au Québec) : c'est quatre fois plus que les décès causés par les meurtres, l'alcool, les accidents de la route et les suicides réunis. Le tabagisme est la cause directe de 33 % de tous les cancers. 85 à 90% des cancers du poumon sont causés par le tabac. Les fumeurs développent aussi plus de cancers et de maladies du cœur, de la gorge, de la bouche, des gencives, de la langue, des dents (caries, perte des dents), du pancréas, de l'utérus, de la vessie, des reins, etc. Plus longtemps une personne fume, plus elle s'expose aux effets nocifs des 4 000 produits chimiques. Les fumeurs ont une fréquence et une gravité plus élevées de problèmes respiratoires (souffle court, toux, asthme, grippes, bronchites, emphysème, etc.). Les fumeurs ont une probabilité plus élevée de développer ou d'aggraver des problèmes de santé psychologique comme l'anxiété, la dépression, la nervosité, etc. Le tabagisme réduit la vitalité des poumons et peut les empêcher de fonctionner à pleine capacité. Le tabagisme fait vieillir la peau prématurément : rides plus nombreuses et plus profondes, teint qui devient plus grisâtre, etc. Les fumeurs peuvent présenter des signes avant-coureurs de problèmes de santé reliés aux maladies cardio-vasculaires. Parmi les fumeurs qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent, la moitié d'entre eux mourront d'une maladie causée par le tabac : 50% d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans (22 ans en moins d'espérance de vie). 50% d'entre eux décèderont après l'âge de 70 ans (8 ans en moins d'espérance de vie). Etc.

Les bonnes nouvelles

Si vous décidez d'arrêter de fumer, la majeure partie des torts causés à votre organisme par la fumée de tabac sera atténuée ou disparue! Intéressant, n'est-ce pas?
Des milliers de fumeurs décident et réussissent à arrêter de fumer chaque année. Alors c'est possible!

De plus, en arrêtant de fumer, vous ne risquez plus de mettre en danger la santé et même la vie des gens qui ne fument pas.
Eh oui, c'est une triste réalité!
Alors, que répondez-vous aux questions suivantes :
Pourquoi continuer à fumer? À quoi cela sert-il? Les prétendus avantages que vous apporte la cigarette, ne pourraient-ils pas être obtenus autrement?

Pensez à cela si ça vous tente, et revenez nous en parler.

jeudi 3 octobre 2013

Cigarette électronique : une alliance contre la directive en France

C’est la première fois que l’un des principaux protagonistes de la lutte contre le tabagisme (l’Office français de Prévention du Tabagisme du professeur Dautzenberg) et une association d’acteurs « de l’acte de fumer » (la cigarette électronique, en l’occurrence) agissent officiellement en commun pour défendre l’avenir de l’e-cigarette face au projet de Directive Tabac.
Dans un communiqué de presse, Brice Lepoutre, président de l’AIDUCE, et le professeur Bertrand Dautzenberg, président de l’OFT, affirment d’une même voix :
« D’accord pour normer et encadrer le marché de l’e-cigarette dans le souci d’apporter avant tout qualité et transparence aux citoyens européens vapoteurs, sans chercher à inciter les adolescents et les non-fumeurs.
« Pas d’accord pour donner un statut pharmaceutique exclusif à l’e-cigarette. Il faut laisser l’e-cigarette facilement accessible aux fumeurs dans tous les pays européens ; plus le produit est accessible aux fumeurs, plus ils seront nombreux à quitter le tabac».
Les deux associations demandent à tous les députés d’écouter le point de vue des associations vraiment indépendantes de consommateurs d’e-cigarettes ( …) qui ont analysé en profondeur « les conséquences néfastes d’un statut pharmaceutique exclusif » qui pourrait entraver le développement d’un produit « qui commence à montrer que le bénéfice de santé publique est bien réel ».

Précision de leur communiqué : « l’e-cigarette libère de la nicotine, quelques irritants et parfois des traces de polluants inutiles dans sa vapeur, et la recherche d’une norme pour assurer la qualité des liquides et d’un consensus sur les étiquetages s’imposent, mais dès maintenant les données scientifiques disponibles confirment que la vapeur de l’e-cigarette est infiniment moins toxique que la fumée du tabac ».