Menu

lundi 30 septembre 2013

Tabagisme : BAT lance l’inhalateur de nicotine

Pour palier les problèmes liés à la baisse des la consommation de cigarette, le géant de l’industrie du tabac en tant mettre sur le marché du tabac une alternative à la cigarette.
L'appareil est le dernier mouvement par British American Tobacco pour se prémunir contre une baisse de la consommation de cigarettes en offrant des produits soi-disant réduction des méfaits.
Le premier fabriquant britannique a commercialisé l’e-cigarette, travaille en ce moment sur des plans pour mettre l'inhalateur sur le marché. Le dit inhalateur de tabac est enregistré sous la marque Voke. Il convient de noter cependant que BAT n’a pas encore donné la dénomination officielle de son nouveau produit. Car selon BAT Voke est « juste une idée »
En ce moment des pourparlers  sont encourt par les  pour faire de l’'inhalateur développé par Kind Consumer, soit cliniquement approuvé les observateurs de la santé, comme étant le  seul inhalateur de nicotine pour vous aider à cesser de fumer.



dimanche 29 septembre 2013

Lutte anti-tabac : Intense lobbying contre la directive sur les produits du tabac

Le vote concernant la directive sur les produits du tabac devrait intervenir au Parlement européen mardi 8 octobre. Mais aura-t-il seulement lieu ? Il devait initialement intervenir le 10 septembre mais avait été reporté quelques jours auparavant, à la demande du groupe du Parti populaire européen (PPE-droite) et des eurosceptiques du groupe ECR (conservateurs).

L'industrie du tabac mène depuis des mois un lobbying intense pour repousser le texte, critiquant une "ligne dure". A ce stade, le texte prévoit des avertissements sanitaires sur 75 % de la surface du paquet, l'interdiction des cigarettes slim et de certains arômes caractérisant comme le menthol. L'objectif des députés antitabac, dont la démocrate socialiste britannique Linda McAvan, chargée de la révision de la directive sur le tabac, est de réduire de 2 % le nombre de fumeurs dans l'Union européenne dans un délai de cinq ans, alors que le tabac y est associé à 700 000 décès par an.
La majorité des amendements actuels tentant d'affaiblir le projet de loi « ont été déposés par de nombreux députés qui, d'habitude, ne se préoccupent jamais de santé. (...) On peut deviner qu'ils sont des instruments d'une pression intense avec des arguments de poids économique », avait indiqué à la presse belge l'eurodéputée libérale belge Frédérique Ries.


Listes de parlementaires européens
Pétitions

« Ce report de vote est le signe d'une nouvelle victoire des lobbies de l'industrie du tabac. Il est honteux que mes collègues des autres groupes aient cédé à leurs pressions", dénonçait Michèle Rivasi, députée européenne du groupe des Verts/Alliance libre européenne et membre de la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE), le 10 septembre. "Cela n'a malheureusement rien d'étonnant, quand on sait que l'industrie du tabac emploie une armée de lobbyistes à Bruxelles", ajoute Michèle Rivasi.
L'hebdomadaire britannique The Observer vient de révéler des documents montrant que 161 lobbyistes sont actifs au niveau communautaire pour le cigarettier américain Philip Morris. En juillet, une enquête de l'association Corporate Europe Observatory a dévoilé qu'environ 97 lobbyistes défendent les intérêts de l'industrie du tabac à Bruxelles, à temps plein, avec un budget de 5,3 millions d'euros. Un chiffre que le CEO juge sous-estimé.
Le Parisien a dévoilé, le 21 septembre, des documents internes montrant que Philip Morris, numéro un mondial du tabac, avait établi des listes de parlementaires européens en fonction de leur soutien ou de leur opposition présumés à la lutte anti-tabac afin de les approcher. Ce qui a été contesté dans un communiqué de Philip Morris International. Des consignes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) proscrivent, sauf nécessité absolue, de telles initiatives.

Les pétitions lancées par les fabricants pour s'opposer à la directive sur les produits du tabac sont monnaie courante, orchestrées par Freedom Organisation for the Right to Enjoy Smoking Tobacco (Forest), un groupement proche de Big Tobacco.


La cigarette électronique figure aussi au coeur des discussions. L'industrie du tabac ne souhaite pas qu'elle obtienne le statut de médicament, ni qu'elle soit distribuée en France dans le réseau des buralistes. "L'arrivée de Big Tobacco dans cet univers ne peut qu'inquiéter quand on connaît la façon dont, par le passé, les industriels du tabac ont su organiser le détournement de la préoccupation citoyenne au profit de la défense de leurs intérêts", souligne le rapport d'experts sur la e-cigarette de l'Office français de prévention du tabagisme. L'industrie pharmaceutique est pour l'instant restée silencieuse mais regarde de près ce phénomène.

Les utilisateurs de la e-cigarette, réunis dans l'Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique, qui s'est développée grâce aux réseaux sociaux et aux forums, se sont donné rendez-vous la veille du vote. Ils réclament que la e-cigarette reste un "produit accessible à tous" et ont aussi lancé une pétition qui a recueilli 37 000 signatures. Linda McAvan espère que le vote aura bien lieu le 8 octobre. Dans le cas contraire, le texte serait enterré, faute de pouvoir être adopté avant les prochaines élections européennes, en mai 2014.

samedi 28 septembre 2013

Tabagisme : Philip Morris enfume l’Algérie

Philip Morris International annonce avoir trouvé un accord définitif en vue d'acquérir 49% d'Arab Investors-TA (IATA) pour 625 millions de dollars.

Grâce à cette opération, le géant américain du tabac disposera d'un intérêt économique de près de 25% dans la Société des Tabacs Algéro-Emiratie (Staem), une coentreprise détenue à 51% par AITA et à 49% par le groupe public algérien Société Nationale des Tabacs et Allumettes. Staem, avec qui PMI a un partenariat fructueux depuis 2005, fabrique et distribue sous licence les marques Marlboro et L&M, qui détiennent ensemble une part significative de marché en Algérie. Cet investissement permettra à PMI de se renforcer dans le pays et devrait avoir un effet relutif sur le bénéfice par action du groupe à partir de 2014.
L’acquisition permet également à Philip Morris, qui réalise la totalité de ses ventes en dehors des États-Unis, d'affirmer sa présence en Afrique du Nord. La STA collabore avec Philip Morris depuis 2005 et détient la licence pour fabriquer les marques Marlboro et L&M.

« Avec le quatrième PIB d'Afrique, et un marché de la cigarette estimé à 30 milliards d'unités, l'Algérie offre un potentiel énorme pour la croissance future », déclare Miroslaw Zielinski, dirigeant de Philip Morris.

mardi 24 septembre 2013

TABAGISME: Il transmet le risque d’asthme sur plusieurs générations


Alors que 300 millions de personnes souffrent d’asthme dans le monde, que ce chiffre pourrait atteindre 400 millions en 2025, le tabagisme de la mère, durant la grossesse, un facteur largement confirmé de risque d’asthme de l’enfant, ne borne pas ses effets néfastes sur une génération. Ces chercheurs de l’Université de Californie- Los Angeles (UCLA) montrent ici comment le tabagisme de la mère risque d’impacter plusieurs générations. Le tabagisme, un héritage durable donc, selon ces conclusions publiées dans l’American Journal of Physiology-Lung Cellular and Molecular Physiology.

L’étude, menée sur la souris, montre que lorsque les mères sont exposées à la nicotine durant la grossesse, leurs petits-enfants souris sont également exposés à un risque accru d'asthme, même si ils n'ont jamais, eux-mêmes, été exposés à la nicotine. Cet « héritage » pourrait-il se perpétuer plus loin encore ? Le Dr Virender K. Rehan et ses collègues ont ensuite évalué les signes d’asthme chez les arrières petits-enfants souris, en les exposants à un gaz irritant pour les poumons pour évaluer la contraction des voies respiratoires,  ils constatent que cette troisième génération est elle-même à risque d’asthme accru.

Des résultats qui suggèrent que le tabagisme peut avoir des effets qui se répercutent de génération en génération, associés ici au risque d'asthme. En cause l’effet épigénétique du tabagisme -qui peut influencer l’expression de certains gènes.


lundi 23 septembre 2013

Cigarette électronique : pourquoi tant d'études contradictoires ?

Certaines études pointent son efficacité supérieure au patch pour arrêter de fumer. D'autres dénoncent les risques de ses vapeurs pour la santé. La cigarette électronique suscite la controverse. La France a pris des mesures contre ce petit appareil en vogue alors que sa dangerosité n'est pas encore démontrée. Explications.

Pas de goudron, pas d'odeur de tabac et peu de nicotine. Les Français sont de plus en plus nombreux à "vapoter". Mise au point en Chine en 2004, la cigarette électronique compterait 500.000 adeptes en France. Mais y a-t-il des risques pour la santé ? Pour le moment, difficile de le savoir. Les députés ont voté en juin l'interdiction de la vente de cigarettes électroniques aux mineurs. En mars, Marisol Touraine, ministre de la Santé, avait annoncé avoir "commandé une enquête" sur ce produit qui ne fait l'objet d'aucun contrôle sanitaire. Objectif : évaluer le "bénéfice-risques".
Si elles ne contiennent ni tabac ni goudron, les cigarettes électroniques comportent différents solvants, comme le propylène glycol et la glycérine. Le premier est un additif chimique longtemps utilisé dans les traitements contre l'asthme. Il est ainsi classé par la Food and Drug administration (FDA) des Etats-Unis parmi les "substances généralement reconnues comme inoffensives". Ce produit est aussi utilisé dans l'alimentaire comme émulsifiant dans les sauces et assaisonnements. La glycérine, elle, est également utilisée en pharmacologie, dans les cosmétiques ou dans l'alimentaire. Les spécialistes s'interrogent pourtant sur l'impact à long terme de ces solvants sur la santé.

Des études contradictoires
Il n'existe encore que peu d'études sur le sujet. Et elles ne disent pas la même chose. Certaines révèlent les effets bénéfiques de la cigarette électronique, notamment sur le risque cardiaque ou sur le sevrage tabagique comme cette étude néo-zélandaise parue dimanche 8 septembre dans la revue britannique The Lancet qui "suggère que la cigarette électronique est comparable au patch à la nicotine pour aider les fumeurs à arrêter sur une période d'au moins six mois". Dans une autre étude parue en août 2012, des médecins grecs ont présenté les résultats d'une enquête qui a montré que substituer des fausses cigarettes aux vraies pourrait être bénéfique pour le cœur. Un autre essai publié en 2011 dans la revue BMC Public Health a montré son impact pour arrêter de fumer. Selon Jean-François Etter, professeur en santé publique à l'université de Genève interrogé par Le Figaro, "il est probable que la cigarette électronique diminue les symptômes du sevrage, comme l'irritabilité, les troubles du sommeil, la prise de poids, l'impatience (..) De plus, elle procure un soulagement rapide".
A l'inverse, d'autres études sont plus réservées. Dans l'une d'entre elles, parue en 2010, des chercheurs de la FDA ont révélé la présence dans certaines recharges, de deux molécules utilisées dans des médicaments  : le rimonabant et l'amino-tadalafil. Le premier est un anti-obésité dont des études auraient montré qu'il pourrait favoriser le sevrage tabagique, mais qu'il serait aussi responsable de troubles dépressifs et suicidaires, indique Sciences et Avenir. Quant à l'amino-tadalafil, il s'agit d'un dérivé du tadalafil, la molécule utilisée contre les troubles de l'érection dans le Cialis, concurrent du Viagra.
Un rapport commandé par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), et rendu public en novembre 2012, révèle, lui, la présence de dix substances toxiques et indique qu'"il pourrait y avoir des discordances entre la teneur en nicotine selon l'étiquetage et les valeurs réelles".
Enfin, selon une autre étude parue en août dernier, les e-cigarettes "peuvent émettre des composés potentiellement cancérogènes", assure la revue 60 millions de consommateurs de septembre qui a testé une dizaine de modèles, jetables ou rechargeables, et a alerté les autorités sur des défauts d'étiquetage.

Trop de nicotine dans certaines cigarettes électroniques
Justement. Les cigarettes électroniques peuvent en fait contenir des quantités importantes de nicotine. Des mesures faites par l'Afssaps ont montré que les recharges pouvaient contenir jusqu'à 17 mg/ml de nicotine, un produit dangereux à faibles doses. Dans un avis du 30 mai 2011, l'agence française a ainsi recommandé "de ne pas consommer ce type de produit".
Autre source d'inquiétude : le flou juridique qui entoure la fabrication et la commercialisation de la cigarette électronique qui n'est soumise à aucune législation. L'agence du médicament (ANSM) recommande elle aussi depuis 2011 de ne pas utiliser les cigarettes électroniques, soulignant que selon leur concentration en nicotine, elles ne peuvent être considérées comme des médicaments ou des produits de consommation courante. Mais aucun fabriquant n'a à ce jour déposé de demande d'autorisation de mise sur le marché en tant que médicament, relève l'agence.

Un genre de produit d'initiation pour les jeunes
"J'ai demandé à mes services de me dire très précisément de quel type de produit il s'agit", a indiqué Marisol Touraine. Pour Bertrand Dautzenberg, spécialiste du poumon à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, il faudrait créer une "catégorie spéciale" pour les produits autres que le tabac contenant de la nicotine et interdire leur vente aux mineurs. Car la principale crainte des tabacologues interrogés est que la cigarette électronique devienne un produit d'initiation pour les jeunes. Selon une étude récente, 64% des jeunes de 12 à 14 ans qui avaient essayé la cigarette électronique n'avait encore jamais fumé auparavant, souligne le Pr Dautzenberg.
Son efficacité pour arrêter de fumer tout comme sa nocivité font l'objet d'un vaste débat chez les tabacologues. Si certains conviennent qu'elle est vraisemblablement moins nocive que la vraie cigarette, la plupart relèvent qu'ils ne disposent pas de suffisamment d'études à ce stade pour se prononcer. "Nous n'avons pas assez de recul", reconnaît le Pr Bertrand Dautzenberg, qui souligne qu'il n'existe actuellement aucune étude sur des patients utilisant le produit depuis plus de six mois. "Ma recommandation est que si vous êtes un gros fumeur, c'est peut-être bien de passer à la cigarette électronique, mais ne l'utilisez pas trop longtemps" ajoute-t-il.

Même réticence chez le Dr Yves Nadjari, cardiologue tabacologue attaché à l'hôpital Cochin à Paris : "Si quelqu'un a réussi à arrêter de fumer avec la cigarette électronique c'est bien, mais on déconseille aux gens de mettre un pied dans la cigarette électronique". "Nous avons très peu de données sur son impact sur la santé à court, moyen et long terme", renchérit la tabacologue Nadia Lahlou.

vendredi 20 septembre 2013

Arrêter de fumer modifie la flore intestinale et fait grossir

La majorité des fumeurs prennent du poids après avoir arrêté de fumer. Cette prise de poids n'est pas liée à une alimentation plus riche en calories, mais à la modification de la composition de la flore intestinale, selon une étude.
Lorsque les fumeurs renoncent définitivement à la cigarette, 80% d'entre eux prennent en moyenne 7 kilos, selon des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Zurich. Le poids augmente même si les ex-fumeurs ingèrent la même quantité voire moins de calories que lorsqu'ils fumaient.
Ce phénomène est dû à une modification de la composition de la diversité bactérienne dans les intestins, selon Gerhard Rogler de l'Hôpital universitaire de Zurich dont l'étude a été publiée récemment dans le magazine spécialisé "PLoS One". Les souches de bactéries qui prédominent dans la flore intestinale des personnes obèses prolifèrent après l'arrêt du tabac.

2,2 kg en deux mois

L'expérience a été menée durant neuf semaines auprès de 20 personnes, cinq non-fumeurs, cinq fumeurs et dix personnes ayant entamé un sevrage tabagique une semaine après le début de l'étude.

Les sujets qui avaient arrêté de fumer ont pris en moyenne 2,2 kilos même s'ils n'avaient en rien modifié leurs habitudes alimentaires.

mercredi 18 septembre 2013

Tabac : Philip Morris fiche les députés européens

Le cigarettier a mis en place un système de fichage des députés européens, selon des documents confidentiels publiés par Le Parisien. Philip Moris se défend de tout lobbying illégal.

Alors que le Parlement européen s’apprête à examiner début octobre une directive destinée à mieux avertir les fumeurs, des documents apportent de nouvelles révélations sur les méthodes du lobbying de Philip Morris. Le leader mondial de l’industrie du tabac a effectué un fichage des eurodéputés, selon des documents confidentiels datant de 2012 et 2013 reproduits par Le Parisien dans son édition de samedi.
Dans ce système de fichage, les eurodéputés sont classés en trois couleurs : rouge pour les opposants à l’industrie du tabac, bleu pour ceux qui en sont proches et vert pour ceux qu’il convient d’approcher d’urgence.
Stéphane Le Foll, actuel ministre de l’Agriculture et alors député européen, avait été classé en vert parce que jugé favorable aux aides aux planteurs de tabac et proche de François Hollande, écrit Le Parisien. Interrogé par Le Parisien, Stéphane Le Foll dit se souvenir avoir été approché par un représentant de l’industrie du tabac pendant la campagne présidentielle de 2012. « Je découvre l’existence de ce fichier qui est pour moi une atteinte aux libertés », dit-il au journal.
Philip Moris se défend de tout lobbying illégal. Contacté par Reuters, le cigarettier renvoie à un communiqué du 9 septembre 2013 dans lequel s’exprime Drago Azinovic, président de Philip Morris International pour l’Union européenne. « Il est malheureux que la discussion se focalise sur nos efforts pour faire connaître nos positions sur cette directive plutôt que sur une évaluation sérieuse du contenu et de l’impact probable de la directive proposée par l’Union européenne », y écrit-il.

mardi 17 septembre 2013

Afrique du Sud : le gouvernement tente d’éradiquer le tabagisme

Le gouvernement sud africain tente de venir à bout du tabac, dont l’exposition au tabagisme indirect est devenue une cause de préoccupation majeure.
En dépit des critiques à l’encontre du gouvernement concernant sa politique jugée trop sévère à l’égard des fumeurs, le gouvernement ne faiblit pas, bien au contraire. Il compte, selon le ministre de la Santé, tenter sans relâche de faire en sorte que le tabac n’existe plus dans le pays.
Des mesures de plus en plus restrictives
Pour rendre le tabac moins attractif pour les consommateurs, le gouvernement s’attaque désormais à la publicité pour l’alcool et le tabac, par le biais de nouvelles lois sur le tabac qui interdiront de présenter visiblement les cigarettes dans des boutiques. L’Afrique du Sud est devenue l’un des premiers pays au monde à interdire le tabac dans les lieux publics, lors de l’adoption de sa loi portant amendement sur le contrôle des produits du tabac, en 2000. Cette loi interdisait de fumer dans les restaurants, bars, centres commerciaux et bureaux, sauf dans une pièce spéciale pour fumeurs, séparée et fermée. Ces lois ont été encore durcies en 2009, le gouvernement interdisant de fumer dans les lieux publics partiellement clos comme les patios, vérandas, balcons, promenades et aires de stationnement, ainsi que de fumer en voiture en présence d’enfants de moins de 12 ans.
L’Afrique du Sud est l’un des pays au monde à avoir adopté les mesures les plus dures contre le tabagisme. L’enquête effectuée par le Conseil de recherche en sciences humaine montre que la politique sud-africaine de lutte contre le tabac a réussi à réduire de moitié le nombre de fumeurs adultes au cours des 20 dernières années. Toutefois, l’exposition au tabagisme indirect est devenue une cause de préoccupation majeure.


lundi 16 septembre 2013

Cigarette électronique: "Attention aux conclusions hâtives"

Après la publication d'une étude dimanche sur l'efficacité de la cigarette électronique pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac, le collectifs des acteurs de la cigarette électronique (CACE) met en garde contre des "conclusions hâtives".Les études se succèdent sur l'efficacité ou non de la cigaretteélectronique. Et parfois, leurs conclusions divergent. Dernière en date : une étude néo-zélandaise publiée ce dimanche dans la revue The Lancet affirme que la cigarette électronique est au moins aussi efficace pour arrêter le tabacque le patch à la nicotine. Lundi, une association de fabricants et distributeurs de cigarettes électroniques a mis en garde contre toute "conclusion hâtive." Selon le collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE), il ne faudrait pas attribuer de fausses vertus à ce produit. Ce produit "constitue avant tout un produit de plaisir et non de sevrage", même si sa consommation "peut se traduire en effet par une réduction, voire un  arrêt de la consommation de tabac", explique le collectif.La cigarette électronique n'est pas un médicamentPour Mickael Hammoudi, président du CACE, "la cigarette électronique répond  à la demande de millions de fumeurs qui désirent réduire les risques associés à  la consommation de la cigarette traditionnelle tout en préservant le plaisir  associé à la gestuelle et à la multiplicité de ses arômes, dimension totalement  absente des patchs et des autres produits de sevrage"."L'assimilation à un médicament disqualifierait définitivement la cigarette  électronique comme produit de transition pour les fumeurs", estime le  collectif, qui appelle à la "création d'un statut spécifique" avec des normes, notamment, sur les composants de ces e-cigarettes.

Le tabac nuit à l’économie et constitue un frein majeur au développement de nombreux pays

Des économistes ont démontré que la réduction du tabagisme est bénéfique au développement économique et à l’emploi.
La consommation de tabac détourne en effet une partie des revenus des particuliers des autres secteurs de consommation.
Quant à l’industrie du tabac, elle ne créé plus d’emploi. Au cours des dernières décennies, elle a réduit de plus des deux tiers le personnel qu’elle employait en rationalisant sa production.
De plus, la matière première des cigarettes est essentiellement importée. Aussi l’argent dépensé pour un paquet de cigarettes profite d’abord et surtout aux fabricants de tabac, les taxes perçues par l’Etat ne couvrant pas les coûts induits.
Quand un fumeur arrête de fumer, les revenus qu’il économise sur le tabac se reportent sur les autres postes de dépenses (loisirs, sport, nourriture…). Or ces autres postes sont dans leur grande majorité beaucoup plus créateurs d’emplois que le tabac.
Ce constat est encore plus marqué dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires où les revenus des ménages peuvent être consacrés aux biens de consommation fondamentaux comme l’alimentation ou l’éducation des enfants.

mercredi 11 septembre 2013

Economie : Essimi Menye aurait vendue la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son frère


Selon le journal l’anecdote, l’actuel ministre Camerounais de l’agriculture aurait  du temps où il était ministre des Finances cédé de manière frauduleuse la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son petit frère à 50 millions.


L’affaire fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la société camerounaise depuis quelque jour.  En effet, dans son édition du 25 aout 2013 le journal l’anecdote faisait une révélation : « Essimi Menye vend une société d’Etat à son cadet ». Selon le journal, « du temps où il était Minfi, l’actuel Minader a cédé de manière frauduleuse la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son petit frère à 50 millions ».
Selon l’Anecdote, Essimi Menye à son arrivée au Minfi ordonne au liquidateur la mise en vente de l'actif de la Sct dans une procédure de gré à gré en faveur de son petit frère un ancien cadre de la société fermée en 1997 pour un montant que le Minfi d'alors arrête unilatéralement au taux de ... 50 millions de francs CFA.

L'entreprise de l'Etat voit ainsi son patrimoine cédé à une famille au nom de délit d'initié, de la concussion et de la compromission d'Essimi Menye. Bien plus, suite au décès de son cadet il y a quelques mois, l'actuel Minader entreprend de restructurer la Sct qui selon notre source, bénéficiera d'une subvention de 650 millions de l'ex Minfi, puis d'une autre de 150 millions de l'actuel Minader (ex-Minfi) en 2010.
De source proche du dossier, Essimi Menye qui aura tenté en vain de fermer la Fptc dans le but de récupérer son actif et le retourner à la Sct d'antan, va se heurter à la grogne des cultivateurs de tabac. Une ingérence notoire qui aboutira à la pose des scellés sur cette coopérative qui fait ombrage à la Sct, sa société héritée de son frère cadet. Malgré tout et face au refus des producteurs de réintégrer la sct, Essimi Menye y nomme quand même comme administrateur provisoire de la Fptc, un de ses affidés: Jean Marc Sambha'a ancien inspecteur de la production à la Sct.
Démenti
Une information rapidement démenti par Lazare Essimi Menye. Selon le ministre de l’Agriculture,  l’opération de vente des actifs de la défunte Sct a été lancée en 2000 avec la mise sur pied de la commission de liquidation présidée par Ahmadou Oumarou.  Or à cette date, Lazare Essimi Menye n’était pas encore membre du gouvernement.  Brandissant le rapport des ventes des immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’ex Sct (station de Batschanga), le ministre de l’Agriculture fait  savoir qu’ à la date du 11 janvier 2008 on comptait déjà plus de 200 acquéreurs donc des sociétés publiques telles que la Société nationale d’investissement. Autres arguments avancés par le ministre de L’Agriculture, à l’Est du pays, c’est la Fédération des planteurs de tabac et autres cultures vivrières (Fptc), sociétés de type coopérative constituée notamment des ex-employés de la Sct qui a hérité du patrimoine de cette entreprise.

Autre argument pour ce démenti, selon un rapport sur les ventes des immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’ex Sct (station de Batschanga) et signé de Fritz Njewa Eyango, mandataire local de la Sct. 

lundi 9 septembre 2013

Lutte antitabac : le C3T milite pour la hausse des prix de la cigarette

Cette hausse qui vise la réduction de la consommation du tabac chez les fumeurs, permettra également de booster les recettes fiscales de l’Etat.
Toutes les études menées sur le tabac et ses produits ont prouvés qu’il est une substance dangereuse pour la vie. Malgré ces résultats, le tabac fait aujourd’hui l’objet d’une grande consommation. Un état qui le prédispose naturellement au prélèvement fiscal.
En dépit des pertes en vies humaines,  des études menées  par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révèlent que la hausse de la consommation du tabac due à l’accessibilité des produits de tabac,  constitue l’un des piliers de l’appauvrissement continu des pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires.
Au Cameroun par exemple, les dépenses de cigarette représentent en moyenne la moitié des dépenses alimentaires. Apprend-on de la C3T. De ce fait, « le tabac conduit à la malnutrition des populations, à la mort prématurée, à la hausse des dépenses sanitaires, à la déstabilisation des ménages… », déplore Dr Flore Ndembiyembe qui appelle à l’action : « l’heure est venue pour nous de prendre en main nos responsabilités, de protéger et de dissuader la nouvelle génération de fumer en rendant le coût d’achat du tabac élevé ».
En effet, dans les rangs des acteurs de la lutte contre le tabagisme, l’on est convaincu que l’augmentation des taxes sur le tabac et les produits de tabac est « le moyen le plus efficace pour prévenir ou tout au moins réduire le tabagisme chez les jeunes et les plus démunis. Et par conséquent sauver des vies ».
Pour donner corps a cette vision, la Coalition Camerounaise Contre le Tabac, avec l’appui du Framework Convention Alliance  (FCA) et the Norvegian Cancer Society (NCS) à organisé les 05 et 06 septembre 2013, à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, l’Atelier de Formation des parties prenantes Etatiques et des membres des organisations de la société civile sur l'article 6 de la Convention Cadre de l’OMS pour la lutte anti tabac portant  sur le processus de taxation des produits de tabac.
Cet atelier a pour objectif de « permettre à ses membres de maîtriser les mécanismes de la taxation, les principales personnes qui peuvent intervenir dans l’atteinte de ces résultats pour enfin mettre en place un plan d’action dans le but d’arriver à une augmentation de cette taxation dans notre pays », justifie Dr  Flore Ndembiyembe. Il faut dire que selon une étude de l’Oms, lorsqu’on augmente les taxes de 10%, la consommation est réduite d’au moins 8%, soit 17,9 millions de personnes dans les pays à faible et à moyen revenu. « Donc c’est vraiment un levier important qu’il faut actionner dans la lutte contre le tabac », souligne Dr  Flore Ndembiyembe.

En attendant lune loi nationale, l’augmentation du droit d’accise semble etre le meilleur moyen pour réduire la consommation et  les effets du tabac auprès des populations Camerounaise

dimanche 8 septembre 2013

Le tabac rend plus vulnérable à la tuberculose

Fumeurs, savez-vous qu’en cas d’infection par le bacille tuberculeux, vous courez davantage de risque qu’un non-fumeur de développer la maladie ? Ce n’est certes pas très surprenant. Mais une équipe américaine l’a démontré, chiffres à l’appui.
Le Pr Hsien-Ho Lin et ses collègues (Harvard Medical School) ont en effet montré que la probabilité pour un fumeur d’être infecté par le bacille de Koch était doublée par rapport à un non-fumeur. Un risque également réel en cas de tabagisme passif.
Autre information intéressante, la pollution et notamment celle provoquée par la combustion du fuel et du bois, exposerait elle aussi à un risque supplémentaire. Même si selon l’auteur, « cette relation mérite d’être davantage étudiée pour être totalement confirmée ».

Source : PloS Medicine, 15 janvier 2007