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mercredi 25 juin 2014

Cigarettes au menthol: un facteur d’augmentation du tabagisme chez les ados

Les adolescents qui fument mentholé, fument plus, selon cette étude canadienne de l'Université de Waterloo (UW), qui, pour la première fois associe les cigarettes mentholées à une dépendance à la nicotine accrue, chez les jeunes.
Une image moins nocive que les cigarettes classiques, un goût de menthe qui masque celui du tabac, pourtant les effets sont là, plus néfastes que ceux de n'importe quelle cigarette classique.
Sunday Azagba, chercheur au Propel Centre for Population Health Impact de l’UW et auteur principal de l'étude a analysé les données de 4.736 jeunes fumeurs participant à la Health Canada’s 2010-2011 Youth Smoking Survey. L’analyse montre que: 
· 32% des jeunes fument des menthols,
· les adeptes du menthol fument en moyenne 43 cigarettes par semaine, soit près de 2 fois plus que les jeunes fumeurs de cigarettes classiques.
· Par ailleurs, ces fumeurs de mentholées sont près de 3 fois plus susceptibles de déclarer qu'ils ont l'intention de continuer à fumer dans l’année qui vient.
· Enfin, la recherche montre que la majorité des fumeurs adultes réguliers commencent à fumer au cours de leur adolescence.

jeudi 19 juin 2014

Tabac : vers plus de restrictions pour protéger les enfants ?

Un sondage, réalisé par IPSOS pour l’Alliance contre le tabac, pointe plusieurs lieux dans lesquels les Français seraient favorables à une interdiction de fumer. Elle pourrait même s’étendre à l’espace privé.

Plus de cigarette au volant ? Selon un sondage réalisé entre le 16 et le 20 mai par IPSOS*, 95 % des Français interrogés seraient favorables à l’interdiction de fumer dans les voitures en présence d’enfants. En effet, des études démontrent que la présence de particules fines est nuisible pour les poumons et est 10 fois supérieure sur les sièges arrière des voitures de fumeurs que dans les véhicules « non-fumeurs ». Cette mesure est déjà appliquée dans plusieurs pays : en Afrique du Sud, dans quelques états des Etats-Unis, au Canada, et en Australie. Elle a déjà été discutée au Sénat en septembre 2013 et a pour objectif de « débanaliser le fait de fumer », comme l’explique un des membres de l’Alliance contre le tabac.

mercredi 18 juin 2014

Le tabagisme actif et passif est un facteur de risque majeur du cancer du sein

Le président du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS), le professeur Jean-Luc Harousseau, a décidé arbitrairement de ne pas retenir le tabagisme comme facteur de risque du cancer du sein. Sur France Info, il a déclaré que : « De nombreuses études montrent que le tabagisme entraîne soit pas d’augmentation, soit une augmentation modeste du risque. Ce qui ne justifie pas de modification de la stratégie actuelle du dépistage organisée » (1).


Cette déclaration est parfaitement erronée et s’oppose totalement à la réalité de la pratique médicale quotidienne et aux centaines d’études scientifiques réalisées depuis 1985. Parmi les 164 articles concernant le tabagisme et le cancer du sein, les auteurs de 129 publications concluent qu’il existe une relation entre le tabagisme et le cancer du sein (2). 27 études concernent aussi le tabagisme passif. A l’inverse, 35 études n’objectivent pas de relation entre le tabagisme et le cancer du sein. 7 concernent le tabagisme passif.Ce qui signifie que près de 80 % des publications scientifiques mondiales confirment non seulement que le tabagisme est un facteur de risque mais que c’est un facteur de risque majeur du cancer du sein!

mardi 17 juin 2014

Tabagisme : tout se joue avant 12 ans

Des chercheurs viennent de montrer que le fait de fumer à l'âge adulte était lié à l'enfance des personnes concernées. 

Tout commence par une étude menée en 2009 : l'organisme américain Center for Disease Control and Prevention avait alors observé que 25% des adultes n'ayant obtenu « que » le baccalauréat ou un diplôme inférieur fumaient, tandis que seuls 5% des « hauts diplômés » étaient accros à la cigarette. 
Le tabagisme serait-il alors lié au niveau d'éducation ? C'est la question que se sont posé les chercheurs de l'université de Yale dans une étude basée sur plus de 14 ans de données. Verdict : les choses sont un peu plus compliquées que cela. En réalité, ce sont les paramètres de l'enfance de la personne qui prédisent si, par la suite, celle-ci commencera à fumer et fera de longues études.

lundi 16 juin 2014

Le tabagisme passif complique l'opération des amygdales

L’exposition au tabagisme passif ou aux émissions des poêles à bois complique les opérations des amygdales chez l’enfant. Les plus exposés ressentent aussi plus de douleurs.

Les opérations des amygdales sont compliquées par le tabagisme passif. Une étude présentée ce 1er juin au congrès Euroanaesthesia qui se tient à Stockholm (Suède) souligne les méfaits d’une exposition élevée au monoxyde de carbone chez les enfants qui subissent une ablation des amygdales.
Une hémoglobine toxique
La moitié de la population mondiale utilise la biomasse ou le charbon pour se chauffer ou cuisiner. Les poêles à charbon sont régulièrement utilisés en France. Mais ces appareils, tout comme la cigarette, libèrent du monoxyde de carbone. En plus d’être toxique, il entraîne la formation de carboxyhémoglobine, une forme d’hémoglobine toxique pour l’organisme car elle transporte de l’oxyde de carbone au lieu d’oxygène. La carboxyhémoglobine favorise notamment les complications postopératoires. 40 à 70% des enfants dans le monde sont pourtant exposés au monoxyde de carbone.
Des chercheurs ont suivi l’ablation des amygdales de 100 enfants turcs, dont 64 présentaient des taux élevés de carboxyhémoglobine. Dans la plupart des cas, c’était la conséquence du recours au poêle à charbon, mais la moitié des parents ont admis fumer en présence de leur enfant. Après l’opération, les scientifiques ont comparé la fréquence des complications et le ressenti de la douleur avec la concentration de carboxyhémoglobine.

vendredi 13 juin 2014

Le tabagisme, même passif, rend sourd
Aujourd'hui, outre les méfaits du tabac déjà connus et rappelés régulièrement, celui-ci aurait également un impact sur l'audition des fumeurs actifs ou passifs. Attention donc ! 
Largement accusé, à raison, d'altérer le goût et l'odorat, le tabac agit de manière moins connue sur notre ouïe. Qu'ils soient fumeurs actifs ou passifs, les hommes et femmes exposés à la fumée de cigarette auraient un risque de perte auditive supérieur d'environ 30 % par rapport aux non-fumeurs, conclut une étude de l'université de Manchester publiée le 28 mai dans JARO.
Les chercheurs se sont appuyés sur les tests auditifs et les questionnaires de 164.770 personnes, issus d'une banque de données médicales britannique, UK Biobank, portant sur des hommes et des femmes âgées de 40 à 69 ans, représentatifs de la population du Royaume-Uni. Les résultats confirment à grande échelle les études précédentes en dénombrant en moyenne 30 % de personnes supplémentaires atteintes de surdité parmi les fumeurs. Elle établit aussi un lien direct entre le risque de perte auditive et la quantité de tabac consommée.
Plus inquiétant, ils révèlent surtout que le tabagisme passif est presque aussi néfaste que fumer directement. Pour des personnes exposées à la fumée de cigarette entre 2 et 9 heures par semaine, le risque est accru de 28 %. Et il s'élève de 39 % pour un contact supérieur à 10 heures.

jeudi 12 juin 2014

Lutte contre le tabagisme : deux mesures choc

Selon Le Figaro, le projet de loi que la ministre de la Santé va présenter le 17 juin prévoit la mise en place de paquets de cigarettes neutres et l'interdiction de la cigarette électronique.
Pour faire baisser le tabagisme, il faut, selon lui, d'abord lutter contre le marché parallèle et interdire efficacement la vente de tabac par Internet. « On stigmatise les buralistes », déplore-t-il, en rappelant que 720 d'entre eux ont fermé leurs portes en 2013.

La Seita Imperial Tobacco, dans un communiqué,  juge qu'« aucun recul de laconsommation n'a été observé » en Australie depuis la mise en place de ce type de paquet. « Le marché du tabac a même augmenté de 0,3 % en volume », note le cigarettier. Le fabricant estime par ailleurs que cette mesure va « faciliter le travail des contrefacteurs » et représente « une atteinte manifeste au droit de la propriété », ce qui pourrait valoir aux fabriquants de cigarettes des indemnités « de plusieurs centaines de millions d'euros pour le seul Etat français ».
Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNCT), est quant à lui convaincu qu'il s'agit d'une « bonne mesure » car le paquet de cigarettes est utilisé comme un « instrument de marketing ».
« L'objet de séduction doit devenir un objet d'information. Poursurvivre, l'industrie du tabac doit recruter entre 200 000 et 300 000 nouveaux fumeurs chaque année. Et un paquet neutre, les jeunes trouvent que ce n'est pas attractif. »
« Le paquet neutre est une sorte de bombe atomique », juge Yves Bur, président de l'Alliance contre le tabac, une coalition d'une trentaine d'organisations. L'ancien député UMP rappelle qu'il avait lui-même déposé une proposition de loi en ce sens en 2010. 
« Cela aura un impact auprès des jeunes qui sont sensibles à l'imaginaire et à la symbolique des marques. La mesure, en soi, ne va pas être déterminante. Mais elle doit s'inscrire dans un catalogue. »
Pour le professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et président de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT), il serait « incompréhensible » qu'une telle mesure ne soit pas prise. « C'est le dernier endroit où l'industrie du tabac fait encore de la publicité », dit-il.
Brice Lepoutre, président de l'Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique (Aiduce), considère qu'il s'agirait d'une « mesurette qui ne servirait à rien »« Tous mes collègues fumeurs ont un cache-paquet », dit-il.
Interdiction du vapotage dans les lieux publics
Pour Yves Martinet, du CNCT, cette interdiction serait « une bonne chose » . D'une part parce que cela participe de la « dénormalisation de la consommation de tabac », d'autre part parce qu'il existe, selon lui, du « vapotage passif »
« On a retrouvé de la cotinine [un dérivé de la nicotine] dans le sang de personnes qui ne vapotent pas et qui se trouvaient dans la même pièce que des personnes vapotant. »
Yves Bur, de l'Alliance contre le tabac, se prononce lui aussi pour une interdiction du vapotage « selon les mêmes règles que celles des produits du tabac ». « Il fautétablir une règle simple, dit-il : On ne vapote pas dans les lieux où on ne peut pasfumer. »
« Traiter l'utilisateur de cigarette électronique comme celui de cigarette n'est pas choquant », estime Bertrand Dautzenberg, de l'OFT, pour qui il s'agit d'une« règle de vivre-ensemble »
Brice Lepoutre, au nom des « vapoteurs », assure au contraire qu'une telle interdiction serait « une catastrophe sanitaire ».
« Quand la vapote est interdite dans les entreprises, beaucoup de personnes redeviennent fumeuses, car avec la cigarette électronique la nicotine a un effet de quinze à trente minutes, contre environ une heure avec la vraie cigarette. »
Le président de l'Aiduce avance un autre argument.« Plus de 200 études assurent que le vapotage passif n'existe pas. Les taux de cotinine retrouvés n'ont pas de signification clinique. Et le danger, c'est le tabac. Le fumeur ne meurt pas de la nicotine mais de toutes les cochonneries qu'il y a autour. »
Rendre possible un nouveau type d'action de groupe
Les actions de groupe (class action) dans le secteur de la santé pourraient êtreautorisées, ce qui permettrait aux plaignants de ne pas saisir seuls la justice dans le cadre des scandales sanitaires. Une mesure « extrêmement intéressante », pour Yves Bur, le président de l'Alliance contre le tabac. 
« J'espère simplement que les modalité pour attaquer les multinationales de la mort seront simples et que ce ne sera pas un parcours du combattant juridique. »
Un enthousiasme que partage Yves Martinet, du CNCT, pour qui « il faut que l'industrie du tabac soit face à ses responsabilités, c'est-à-dire la vente d'un produit qui tue. »

lundi 9 juin 2014

JMST 2014: Gad Elmaleh dit stop au tabac !

« Tous contre le tabac », c’est l’engagement que souhaite prendre Gad Elmaleh aujourd’hui. Ceci, à travers une vidéo d’une minute, lors d’un spectacle au Maroc où le comédien s’est exprimé sur les effets néfastes de la cigarette, notamment pour les jeunes.
Avec une touche d’humour comme il sait si bien le faire, Gad prévient contre les dangers du tabac et de la cigarette électronique dont on ne connait pas encore tous les effets et qui peut donner des « maladies électroniques ».