source un.org
Selon les statistiques des Nations-Unies, chaque année elle tue 1,3 million de personnes tandis que 9 millions d'autres personnes en tombent malades
À
l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le Secrétaire
général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé le 24 mars 2014, que
la tuberculose vient au deuxième rang des maladies infectieuses les plus
meurtrières parmi les adultes, après le VIH/sida. Chaque année, elle
tue 1,3 million de personnes et près de 9 millions d'autres tombent
malades.
« La tragédie réside dans le fait qu'il s'agit d'une maladie curable; néanmoins, un tiers des personnes qui l'ont contractée –environ 3 millions de personnes– ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin. La plupart sont pauvres », a rappelé M. Ban.
« Un grand nombre sont issues de populations marginalisées, comme les travailleurs migrants, les réfugiés et les personnes déplacées, les détenus, les populations autochtones et les minorités ethniques », a-t-il souligné.
Les progrès réalisés au cours des dernières années montrent qu'il est possible de faire face à cette menace par des efforts concertés. Entre 1995 et 2012, les interventions sanitaires à l'échelle mondiale ont sauvé 22 millions de vies et permis de soigner 56 millions de personnes souffrant de tuberculose.
« Pour accélérer les résultats, nous devons améliorer l'accès aux services de santé et mobiliser les communautés, les hôpitaux et les prestataires privés, afin d'atteindre un plus grand nombre de personnes et de les soigner plus rapidement. Nous devons également investir davantage dans la recherche, afin de trouver des outils de diagnostic, des médicaments et des vaccins », a souligné le chef de l'ONU.
Selon M. Ban, toute personne atteinte de tuberculose devrait avoir accès aux services dont elle a besoin en vue d'un diagnostic rapide et d'un traitement curatif. C'est une question de justice sociale. C'est également une question de sécurité sanitaire à l'échelle mondiale, compte tenu de l'émergence rapide du problème des patients atteints d'une pathologie meurtrière, résistant généralement aux médicaments et non détectée. Même ceux dont la maladie a été diagnostiquée n'ont souvent pas accès à un traitement efficace.
« La tragédie réside dans le fait qu'il s'agit d'une maladie curable; néanmoins, un tiers des personnes qui l'ont contractée –environ 3 millions de personnes– ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin. La plupart sont pauvres », a rappelé M. Ban.
« Un grand nombre sont issues de populations marginalisées, comme les travailleurs migrants, les réfugiés et les personnes déplacées, les détenus, les populations autochtones et les minorités ethniques », a-t-il souligné.
Les progrès réalisés au cours des dernières années montrent qu'il est possible de faire face à cette menace par des efforts concertés. Entre 1995 et 2012, les interventions sanitaires à l'échelle mondiale ont sauvé 22 millions de vies et permis de soigner 56 millions de personnes souffrant de tuberculose.
« Pour accélérer les résultats, nous devons améliorer l'accès aux services de santé et mobiliser les communautés, les hôpitaux et les prestataires privés, afin d'atteindre un plus grand nombre de personnes et de les soigner plus rapidement. Nous devons également investir davantage dans la recherche, afin de trouver des outils de diagnostic, des médicaments et des vaccins », a souligné le chef de l'ONU.
Selon M. Ban, toute personne atteinte de tuberculose devrait avoir accès aux services dont elle a besoin en vue d'un diagnostic rapide et d'un traitement curatif. C'est une question de justice sociale. C'est également une question de sécurité sanitaire à l'échelle mondiale, compte tenu de l'émergence rapide du problème des patients atteints d'une pathologie meurtrière, résistant généralement aux médicaments et non détectée. Même ceux dont la maladie a été diagnostiquée n'ont souvent pas accès à un traitement efficace.
Un patient atteint de la tuberculose est allongé sur un lit dans un hôpital de MSF Hollande à Galcayo sud, en Somalie.
« En cette Journée mondiale de la tuberculose, j'appelle la communauté
mondiale à renforcer ses efforts de solidarité, afin d'éradiquer cette
maladie évitable. En soignant les 3 millions de personnes qui ne
reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin, nous contribuerons à
améliorer l'avenir pour l'humanité tout entière », a dit le Secrétaire
général.
De son côté l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que grâce à un projet international innovant, 27 pays font des progrès prometteurs en matière de diagnostic de la tuberculose multirésistante (MR). Ce projet a aidé à tripler le nombre des cas de tuberculose-MR diagnostiqués dans les pays participants.
« Il est crucial de diagnostiquer plus tôt et plus rapidement toutes les formes de tuberculose. On augmente ainsi les chances de prescrire le bon traitement et de guérir les patients, et on contribue à arrêter la propagation des formes résistantes aux médicaments », a déclaré la Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan.
Le projet a permis de traiter davantage de patients avec des médicaments antituberculeux de seconde intention de qualité garantie. Grâce à cette demande, il a contribué à faire baisser d'un tiers le prix des médicaments et des schémas thérapeutiques contre la tuberculose-MR. Les prix ont également diminué pour les fournitures nécessaires au diagnostic. Le projet vise notamment à encourager et compléter les investissements dans le domaine des infrastructures de laboratoire et des services de diagnostic.
« Le retard en matière d'accès au diagnostic et aux soins de la tuberculose est loin d'avoir été rattrapé, mais il est en train de se combler. Grâce à la dynamique de laboratoires modernes, nous sommes sur le bon chemin pour nous occuper enfin de la tuberculose-MR », a expliqué le Directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse de l'OMS, Mario Raviglione.
De son côté l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que grâce à un projet international innovant, 27 pays font des progrès prometteurs en matière de diagnostic de la tuberculose multirésistante (MR). Ce projet a aidé à tripler le nombre des cas de tuberculose-MR diagnostiqués dans les pays participants.
« Il est crucial de diagnostiquer plus tôt et plus rapidement toutes les formes de tuberculose. On augmente ainsi les chances de prescrire le bon traitement et de guérir les patients, et on contribue à arrêter la propagation des formes résistantes aux médicaments », a déclaré la Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan.
Le projet a permis de traiter davantage de patients avec des médicaments antituberculeux de seconde intention de qualité garantie. Grâce à cette demande, il a contribué à faire baisser d'un tiers le prix des médicaments et des schémas thérapeutiques contre la tuberculose-MR. Les prix ont également diminué pour les fournitures nécessaires au diagnostic. Le projet vise notamment à encourager et compléter les investissements dans le domaine des infrastructures de laboratoire et des services de diagnostic.
« Le retard en matière d'accès au diagnostic et aux soins de la tuberculose est loin d'avoir été rattrapé, mais il est en train de se combler. Grâce à la dynamique de laboratoires modernes, nous sommes sur le bon chemin pour nous occuper enfin de la tuberculose-MR », a expliqué le Directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse de l'OMS, Mario Raviglione.
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