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vendredi 30 mai 2014

Plaidoyer pour l’augmentation des taxes sur les cigarettes

Avec 17% de fumeurs, le pays gagnerait à prendre augmenter les taxes de la cigarettes  pour dissuader les consommateurs, estime la Coalition camerounaise contre le tabac.

A l’occasion de la célébration, le 31 mai 2014, de la Journée mondiale sans tabac, la Coalition camerounaise contre le tabac (C3T) que dirige le Dr. Flore Ndembiyembe a présenté l’intérêt pour le gouvernement de prendre des mesures dissuasives pour freiner la consommation de cigarettes au Cameroun. C’était au cours d’activités organisées le 29 mai à Yaoundé. 

L’une des solutions pour renverser la courbe des 17% de fumeurs recensés selon les données de la C3T, consisterait en l’augmentation du prix des cigarettes. « Il a été prouvé que lorsqu’on augmente le prix du tabac de 10%, il y a au moins 5% de fumeurs qui arrêtent la consommation » a expliqué le Dr. Flore Ndembiyembe, en écho au thème de la célébration de la Journée mondiale sans tabac 2014 : « Augmenter les taxes sur le tabac ».


L’événement célébré chaque 31 mai n’a été qu’un prétexte pour la Coalition camerounaise contre le tabac pour diffuser son plaidoyer. En effet, la Coalition milite depuis quelques années déjà pour l’adoption au niveau du parlement camerounais, d’une loi anti-tabac qui prendrait en compte, outre l’augmentation des taxes sur le tabac, l’arrêt total de la publicité sur les cigarettes, la création d’endroits non-fumeurs, etc. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie mondiale de tabagisme fait près de 6 millions de morts chaque année, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs qui meurent d’avoir respiré la fumée des autres.

« La recherche montre que des taxes plus élevées sont particulièrement efficaces pour réduire la consommation parmi les groupes à plus faible revenu et empêcher les jeunes de commencer à fumer. Une augmentation de 10% du prix du tabac suscite une baisse de la consommation de 4% dans les pays à revenu élevé qui peut aller jusqu'à 5% dans les pays à faible revenu ou revenu intermédiaire », révèle par ailleurs l’OMS. 



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