« Le tabagisme détériore la santé des individus par la consommation directe des produits du tabac, l’exposition des non-fumeurs à la fumée et l’exposition des cultivateurs de tabac », indique le rapport du CRES. Le document précise que le tabagisme constitue « un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, l’insuffisance coronarienne, l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires ».
Le tabagisme est également selon toujours ce rapport, « le plus important facteur de risque des cancers, dont les plus fréquents sont ceux du poumon, de la vessie, des reins, du larynx, de la bouche, du pancréas, de l’estomac ». Ces maladies génèrent des coûts considérables pour les individus qui en souffrent mais aussi pour le système de santé et l’économie des pays.
Pour ce faire le CRES invite les pays de
l’espace CEDEAO à prendre immédiatement des mesures idoines pour la réduction
de la consommation de tabac. La rencontre qui se tient les 10, 11 et 12 juillet
à Ouagadougou, sur le thème « une taxation forte et efficace des produits du
tabac », est organisée par la commission de la CEDEAO avec la coopération
allemande GTZ. Elle permettra aux participants, essentiellement des cadres des
administrations fiscales, douanières et sanitaires de l’espace communautaire,
d’adopter le projet de directive sur l’harmonisation de la taxation des accises
sur les produits du tabac dans les Etats membres de la CEDEAO.
Un exemple que la Communauté économique et
monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) doit suivre pour le bien être de ses
populations. Car, certains des pays de
cet espace ont atteint le plafond (25%) de sa directive relative aux droits
d'accises. Malgré cela, la zone CEMAC fait toujours partie des communautés où
le tabac se commercialise à vil prix. D’où l’urgence de modifier ses textes.
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