Selon le journal l’anecdote,
l’actuel ministre Camerounais de l’agriculture aurait du temps où il était ministre des Finances cédé de manière frauduleuse la Société
Camerounaise de Tabac (Sct) à son petit frère à 50 millions.
L’affaire fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la
société camerounaise depuis quelque jour. En effet, dans son édition du 25 aout 2013 le
journal l’anecdote faisait une révélation : « Essimi Menye vend une
société d’Etat à son cadet ». Selon le journal, « du temps où il était Minfi,
l’actuel Minader a cédé de manière frauduleuse la Société Camerounaise de Tabac
(Sct) à son petit frère à 50 millions ».
Selon l’Anecdote,
Essimi Menye à son arrivée au Minfi ordonne au liquidateur la mise en vente de
l'actif de la Sct dans une procédure de gré à gré en faveur de son petit frère
un ancien cadre de la société fermée en 1997 pour un montant que le Minfi
d'alors arrête unilatéralement au taux de ... 50 millions de francs CFA.
L'entreprise
de l'Etat voit ainsi son patrimoine cédé à une famille au nom de délit
d'initié, de la concussion et de la compromission d'Essimi Menye. Bien plus,
suite au décès de son cadet il y a quelques mois, l'actuel Minader entreprend
de restructurer la Sct qui selon notre source, bénéficiera d'une subvention de
650 millions de l'ex Minfi, puis d'une autre de 150 millions de l'actuel
Minader (ex-Minfi) en 2010.
De source
proche du dossier, Essimi Menye qui aura tenté en vain de fermer la Fptc dans
le but de récupérer son actif et le retourner à la Sct d'antan, va se heurter à
la grogne des cultivateurs de tabac. Une ingérence notoire qui aboutira à la
pose des scellés sur cette coopérative qui fait ombrage à la Sct, sa société
héritée de son frère cadet. Malgré tout et face au refus des producteurs de
réintégrer la sct, Essimi Menye y nomme quand même comme administrateur
provisoire de la Fptc, un de ses affidés: Jean Marc Sambha'a ancien inspecteur
de la production à la Sct.
Démenti
Une
information rapidement démenti par Lazare Essimi Menye. Selon le ministre de l’Agriculture,
l’opération de vente des actifs de la
défunte Sct a été lancée en 2000 avec la mise sur pied de la commission de
liquidation présidée par Ahmadou Oumarou.
Or à cette date, Lazare Essimi Menye n’était pas encore membre du
gouvernement. Brandissant le rapport des
ventes des immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’ex Sct (station de
Batschanga), le ministre de l’Agriculture fait
savoir qu’ à la date du 11 janvier 2008 on comptait déjà plus de 200
acquéreurs donc des sociétés publiques telles que la Société nationale
d’investissement. Autres arguments avancés par le ministre de L’Agriculture, à
l’Est du pays, c’est la Fédération des planteurs de tabac et autres cultures
vivrières (Fptc), sociétés de type coopérative constituée notamment des ex-employés
de la Sct qui a hérité du patrimoine de cette entreprise.
Autre argument
pour ce démenti, selon un rapport sur les ventes des immeubles bâtis et non
bâtis appartenant à l’ex Sct (station de Batschanga) et signé de Fritz Njewa
Eyango, mandataire local de la Sct.
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