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mercredi 11 septembre 2013

Economie : Essimi Menye aurait vendue la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son frère


Selon le journal l’anecdote, l’actuel ministre Camerounais de l’agriculture aurait  du temps où il était ministre des Finances cédé de manière frauduleuse la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son petit frère à 50 millions.


L’affaire fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la société camerounaise depuis quelque jour.  En effet, dans son édition du 25 aout 2013 le journal l’anecdote faisait une révélation : « Essimi Menye vend une société d’Etat à son cadet ». Selon le journal, « du temps où il était Minfi, l’actuel Minader a cédé de manière frauduleuse la Société Camerounaise de Tabac (Sct) à son petit frère à 50 millions ».
Selon l’Anecdote, Essimi Menye à son arrivée au Minfi ordonne au liquidateur la mise en vente de l'actif de la Sct dans une procédure de gré à gré en faveur de son petit frère un ancien cadre de la société fermée en 1997 pour un montant que le Minfi d'alors arrête unilatéralement au taux de ... 50 millions de francs CFA.

L'entreprise de l'Etat voit ainsi son patrimoine cédé à une famille au nom de délit d'initié, de la concussion et de la compromission d'Essimi Menye. Bien plus, suite au décès de son cadet il y a quelques mois, l'actuel Minader entreprend de restructurer la Sct qui selon notre source, bénéficiera d'une subvention de 650 millions de l'ex Minfi, puis d'une autre de 150 millions de l'actuel Minader (ex-Minfi) en 2010.
De source proche du dossier, Essimi Menye qui aura tenté en vain de fermer la Fptc dans le but de récupérer son actif et le retourner à la Sct d'antan, va se heurter à la grogne des cultivateurs de tabac. Une ingérence notoire qui aboutira à la pose des scellés sur cette coopérative qui fait ombrage à la Sct, sa société héritée de son frère cadet. Malgré tout et face au refus des producteurs de réintégrer la sct, Essimi Menye y nomme quand même comme administrateur provisoire de la Fptc, un de ses affidés: Jean Marc Sambha'a ancien inspecteur de la production à la Sct.
Démenti
Une information rapidement démenti par Lazare Essimi Menye. Selon le ministre de l’Agriculture,  l’opération de vente des actifs de la défunte Sct a été lancée en 2000 avec la mise sur pied de la commission de liquidation présidée par Ahmadou Oumarou.  Or à cette date, Lazare Essimi Menye n’était pas encore membre du gouvernement.  Brandissant le rapport des ventes des immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’ex Sct (station de Batschanga), le ministre de l’Agriculture fait  savoir qu’ à la date du 11 janvier 2008 on comptait déjà plus de 200 acquéreurs donc des sociétés publiques telles que la Société nationale d’investissement. Autres arguments avancés par le ministre de L’Agriculture, à l’Est du pays, c’est la Fédération des planteurs de tabac et autres cultures vivrières (Fptc), sociétés de type coopérative constituée notamment des ex-employés de la Sct qui a hérité du patrimoine de cette entreprise.

Autre argument pour ce démenti, selon un rapport sur les ventes des immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’ex Sct (station de Batschanga) et signé de Fritz Njewa Eyango, mandataire local de la Sct. 

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