(Québec)- La
lutte pour convaincre les 1,6 million de fumeurs québécois d’écraser pour de
bon leur mégot se poursuit cette année, avec la 38e édition de la Semaine pour
un Québec sans tabac, qui se tient du 19 au 25 janvier.
Sa détermination ne semble pas avoir faibli, le
Québec semble plus que jamais déterminer à rayer le tabac de son quotidien. En
effet, même si le taux de fumeurs est passé de 35 % en 1994 à 24 % en 2007, les
organismes impliqués dans la lutte au tabagisme ne sont pas satisfaits. . « On
a fait des progrès, certes, mais le taux de fumeurs stagne et nous voulons
changer la donne », a déclaré le 14 janvier 2014 le Dr Horacio Arruda,
directeur national de la santé publique. Selon le Horacio Arruda les
complications liées au tabac coûtent au Québec près de 439 milliards Fcfa annuellement en soins de santé.
« Chaque année, nous trouvons
de nouvelles données pour alimenter notre mission », a ajouté Mario Bujold,
directeur général du Conseil québécois sur le tabac et la santé
(CQTS). Cette année, c’est une statistique tirée d’une nouvelle étude
américaine, selon laquelle « le tabac diminue l’espérance de vie de 10 ans »,
qui sera au cœur des publicités et activités de l’organisme.
Il faut aussi
continuer la sensibilisation auprès des jeunes, a conclu le Dr Arruda. Car
c’est la principale cible de l’industrie du tabac.
Au Cameroun la situation est de plus en plus
préoccupante. A titre illustratif, les conclusions du GYTS relève que 15% des jeunes scolarisés âgés de 13
à 15 ans ont déjà fumé une cigarette dont 9,2% des filles. 31% des jeunes de
cette tranche d’âge ont expérimenté le tabac avant l’âge de 10 ans, et 10% de
ceux qui n’avaient jamais essayé de fumer envisageaient de le faire dans les 12
mois qui ont précédé l’enquête. 44 % d'élèves ont déjà goutté au tabac dont 5 %
avant l'âge de 7 ans.
Seules les actions de sensibilisation menées auprès des populations par la Société civile
sous la bannière de la Coalition Camerounaise contre le Tabac, contribuent à
éveiller les consciences collective et individuel sur les méfaits du tabac. La C3T œuvre également pour l’adoption d’une
loi nationale anti tabac. Ceci, pour l’avènement d’un Cameroun sans tabac.
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