La Coalition camerounaise contre le tabagisme (C3T) a animé un séminaire ce 12 mars 2014 sur les dangers de la consommation du tabac.
C’est au sein même de l’hémicycle de l’Assemblée nationale que la responsable de la coalition, Flore Ndembiyembe est venue à la rencontre des députés avec des chiffres sensés montrer l’ampleur du problème. 17,5% de Camerounais consommeraient activement le tabac à travers la cigarette tandis que les chiffres de fumeurs passifs seraient encore plus élevés : 37 %. Dans une étude de l’OMS réalisée en 2008 a continué la secrétaire générale du ministère de la Santé, il ressort que 15% d’adolescents de 13 à 15 ans ont déjà fumé une cigarette ne serait-ce qu’une fois.
Ces chiffres correspondent à une augmentation de la consommation des produits à base de tabac a confié le Professeur Sinata Koulla Shiro. Une situation préoccupante du point de vue de la santé publique inique l’oratrice. Sur la foi des observations mondiale, elle a souligné que tabagisme actif et passif est la principale cause des maladies non transmissibles : cancer, diabète, maladies respiratoires chroniques, attaques cardiaques, etc. Maladies qui sont responsables de plus de 80% des décès dans les pays en développement.
Dans l’immédiat, la représentante du ministre de la Santé Publique Sinata Koulla Shiro assure que le ministère de la Santé est entrain de finaliser un projet de loi pour durcir la réglementation anti-tabac au Cameroun. Concrètement, il n’est pas exclu qu’un nombre plus important d’institutions soit concerné par l’interdiction encore timide de fumer dans certains lieux publics actuellement en vigueur. Mais la C3T veut aller plus loin. Il est question de mettre en œuvre une véritable loi qui permettrait de matérialiser la vision «Cameroun sans maladies et sans décès liés au tabac».
Par William Bayiha
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