On
le sait, la cigarette tue. Mais qu’en est-il des personnes, à proximité des
fumeurs, qui inhalent sans même s’en rendre compte les fumées toxiques ? Le
Docteur Nadia Lahlou nous éclaire sur le tabagisme passif.
Qu’est-ce que le tabagisme passif ?
Pour
commencer, il faut savoir que tout le monde est concerné par le tabagisme passif : de près ou de loin, les non-fumeurs
mais aussi les fumeurs, les adultes comme les enfants, et même les bébés.
« Il
s’agit de l’inhalation
involontaire de la fumée de cigarette, par une personne qui
n’est pas en train de fumer. Cette fumée a une double origine : celle qui
s’échappe directement de la cigarette et celle que le fumeur expire »,
explique le Docteur Nadia Lahlou, Directrice scientifique de
Tabac-Info-Service et médecin tabacologue au Groupe hospitalier Paris Saint
Joseph.
La
fumée qui se
balade dans l’air ambiant et que l’on respire serait constituée
de plus de 4000
substances chimiques nocives pour notre santé. On y trouve
notamment du gaz (monoxyde de carbone), du goudron, de la nicotine, des
produits irritants…
La fumée de tabac représente la source la plus dangereuse de
pollution de l’air domestique car nous y sommes exposés à tout
âge et constamment, sans même nous en rendre compte.
Certes,
la concentration de fumée inhalée par un non-fumeur est plus faible que celle
d’un fumeur, mais ces petites quantités de fumée, à force d’être
répétés peuvent avoir un
impact sur notre santé. En particulier chez les personnes les
plus sensibles comme chez les bébés et les jeunes enfants.
Des conséquences à ne pas négliger…
Le degré de nocivité du tabagisme
passif dépend à la fois de la durée et de l’intensité de
l’exposition. « Parler 5 minutes avec un fumeur devant votre lieu de
travail, ne fait pas exploser vos facteurs de risques ! », précise la spécialiste.
On
estime en revanche à plus de 1000 le nombre de décès par an liés au tabagisme
passif. L’inhalation de cette fumée peut aggraver
certaines pathologies mais aussi favoriser l’apparition de
certaines.
Les
premiers concernés, et les plus sensibles sont évidemment les plus petits. Chez
les nourrissons trop exposés, le risque de mort subite et de complications
au niveau respiratoire est plus élevé qu’un bébé qui est moins
exposé aux fumées.
Les
enfants dont l’un des deux parents est fumeur ont un risque plus élevé
de développer des infections respiratoires (pneumonie, bronchite…), mais également des otites, leur système ORL étant sensibilisé. Ils ont aussi
plus tendance à développer de l’asthme, et s’ils sont déjà asthmatiques, les
crises peuvent être plus nombreuses et plus importantes.
Enfants
et adultes peuvent aussi être irrités et ressentir
une gêne au niveau du nez, des yeux ou de la gorge.
Chez
les plus grands, la fumée de cigarette altère les parois des artères et double
le risque d’accident vasculaire cérébral.
Les
autres complications rencontrées sont les mêmes que pour les enfants :
troubles respiratoires ou oculaires, augmentation des risques d’asthme...
Sachez
que si vous êtes non-fumeur mais que votre conjoint fume, le risque de développer un cancer
du poumon augmente de 25 %.
En plus
des risques de cancer bronchique et cancer du sein encourus, l’exposition régulière à la
fumée augmente de 50 % les risques de mourir d’une crise cardiaque.
Sources :
www.inpes.sante.fr
Comment l’éviter ?
Plus
des trois quarts
des personnes déclarent être gênées par la fumée des autres.
« Le respect doit être de mise quel que soit l’endroit où le fumeur se
trouve. Un fumeur est libre de fumer, en ayant conscience des risques qu’il
prend, mais il ne doit en aucun cas imposer ce choix personnel aux
autres », explique le Dr Nadia Lahlou.
Il y a
donc certaines règles
de bonne conduite à respecter pour que fumeurs et non-fumeurs
vivent ensemble.
Depuis
2007 il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts
accueillant du public, dans l’ensemble des transports en commun et dans les
enceintes d’établissements destinés à l’accueil ou à la formation de mineurs.
« Le
mieux est encore d’arrêter de fumer bien sûr, mais c’est toujours plus facile
à dire qu’à faire… Sinon, il faudrait commencer par bien respecter les lois sur
la consommation de tabac. Dans les lieux privés, l’abstinence temporaire
peut être une solution. Lors d’un trajet en voiture par exemple, le fumeur peut
opter pour des substituts à prendre par voie orale (chewing-gum, pastilles…),
ce qui empêchera donc d’enfumer tout l’habitacle. », précise la
tabacologue.
Les
bébés et les enfants étant particulièrement sensibles, il faut être vigilants lorsqu’un petit
est à proximité, et s’éloigner pour fumer.
Chez
soi aussi on peut mettre en place des règles : fumer sur le balcon ou à la
fenêtre uniquement…
En
conclusion, pour éviter le tabagisme passif, chacun doit faire attention à l’autre et
respecter le choix des non-fumeurs et ne pas les intoxiquer.
Sources: femmeactuelle.fr
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