Même lorsque leurs
parents ne fument pas, les petits parisiens sont les plus touchés par le
tabagisme passif, selon une étude du Journal du Dimanche.
Malgré l’interdiction
de fumer dans les lieux publics clos, les enfants restent très exposés à la
cigarette, selon une étude du Journal du Dimanche (JDD). Le JDD a en effet
fait réaliser des analyses scientifiques sur des cheveux prélevés chez 38
enfants de 2 à 11 ans, habitant à Paris et à l'île d'Yeu (Vendée), afin de
rechercher d’éventuelles traces de pollution et notamment de nicotine. Et ce sont les petits parisiens
qui sont les plus exposés même quand leurs parents ou proches ne fument pas. Deuxième constat, les enfants en bas
âge sont plus exposés à tous les types de polluants présents dans l’air. Si
l’étude n’est pas définitive selon le JDD puisqu’elle doit porter sur un plus
grand nombre d’enfants, elle permet néanmoins de s’alarmer sur les conditions
respiratoires des jeunes enfants face au tabagisme passif. Dans son dernier
plan anti-tabac, Marisol Touraine a affiché un objectif ambitieux : « que les
enfants qui naissent aujourd’hui soient la première génération d’adultes
non-fumeurs ». La ministre de
la Santé envisage en effet d'interdire la cigarette en voiture en présence
d’enfants de moins de 12 ans ainsi que dans les espaces de jeux pour enfants (une expérimentation est en cours dans
le 14e arrondissement de Paris). D’autres grandes villes ont déjà adopté cette
interdiction comme Auxerre, Pontault-Combault ou Nice où le dispositif s’étend
aux places et aux abords des crèches. Quant aux mesures de la qualité de l’air
dans les établissements d’accueil de la petite enfance, elles ont été
repoussées.
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