Fumer, ça ruine
la santé. Mais pas que. Voici des arguments qui font mouche. Il est encore
temps de prendre une bonne résolution…
Il suffit de regarder la mine
marquée et voilée des fumeurs : la clope, ça ruine la peau ! La fumée
brouille et jaunit le teint, mais aussi les cheveux et les ongles. Elle nuit
aussi à la vascularisation et à l’oxygénation des tissus cutanés et sous-cutanés.
Et ce n’est pas tout : « En influençant le fonctionnement
hormonal, fumer entraîne aussi une hyperandrogénie qui se traduit par davantage
d’acné microkystique et une pilosité abondante, surtout quand on est
brun(e) », ajoute le Dr Béatrice Le Maître, tabacologue au CHU de
Caen.
Pour stopper l’haleine de chacal
Embrasser quelqu’un qui fume ou
juste vivre à son contact quand on est non-fumeur, c’est pas top ! « Quand
on fume, on pue (haleine, cheveux, vêtements, habitat…), car on est imprégné de
l’odeur de la fumée. » Le problème, c’est qu’on ne s’en rend plus
compte, car le tabac fait progressivement perdre l’odorat et le goût en
détruisant les papilles gustatives et en altérant les lobules olfactifs.
Pour retrouver sa liberté
Fumer, c’est être d’abord manipulé,
puis aliéné. Au départ, on fume pour faire comme les autres, pour se donner un
genre « cool » ou « fun ». Bref, on tombe dans le panneau
des as du marketing de l’industrie du tabac. « Ils réussissent à
pousser vers leurs produits en faisant croire que c’est notre choix. Par
exemple, les nouvelles cigarettes dites convertibles paraissent ludiques, mais
elles sont dangereuses : la bille de menthol incorporée au filtre est là
pour faire inhaler plus profondément, donc accroître la dépendance. » Après,
le piège se referme. Car la cigarette rend accro, chimiquement, avec la
nicotine, mais aussi dans le comportement, avec une gestuelle dont il est dur
de se débarrasser.
Pour être – vraiment – écolo
Fumer, ça pollue ! D’abord, la
fumée est radioactive : « Cette activité, due aux isotopes du
polonium et du plomb, descendants du radon, est de 10 pico-becquerels par
paquet de cigarettes. » Ensuite, des centaines de tonnes de mégots
sont déversées sur terre chaque année : « Composés d’acétate de
cellulose, une forme de plastique, ils ne sont pas biodégradables. »
Enfin, cela contribue à la déforestation : « Rien qu’en Afrique du
Sud, environ 200 000 ha de forêt sont détruits par an pour alimenter
les fours utilisés pour le séchage rapide des feuilles de tabac. »
Pour ne plus être un pigeon
Quand on achète des clopes, on
nourrit grassement l’État et l’industrie du tabac. À plus de 6 € le
paquet, si on en fume un par jour, on économiserait en arrêtant 90 € en 15
jours, soit deux jeux vidéo ou un soin en institut, 180 € en 1 mois, soit
un sac à main de marque, et 2 160 € par an, soit un voyage au bout du
monde…
Repères. Si l'envie d'arrêter de fumer vous
titille, faites un tour du côté du site de la Coalition Camerounaise contre le
tabac: il donne plein de pistes et offre l'occasion de parler de vive voix de
vos doutes à un professionnel au (237) 22 01 55 72
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